L'Afrique frappée par des conditions météorologiques extrêmes
Dernière mise à jours il y'a 2 ansSelon un groupe de scientifiques de haut niveau des Nations Unies, l’humanité a peut-être une dernière chance d'éviter les pires effets du changement climatique.
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Pour y parvenir, il faudra réduire la pollution par le CO2 et la consommation de combustibles fossiles de près de deux tiers d'ici 2035. En attendant, 2023 est déjà marquée par des événements météorologiques extrêmes exacerbés par la crise climatique, dévastant les moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables, mais les moins responsables, des catastrophes climatiques.
Entre les tempêtes meurtrières qui ont paralysé les pays d'Afrique australe et les sécheresses historiques dans la Corne de l'Afrique, le continent a été durement touché par des phénomènes météorologiques extrêmes qui résultent de la crise climatique qui balaie le monde. L’Afrique centrale n’est pas en reste particulièrement le Cameroun qui a vu des personnes mourir et des infrastructures détruites lors d’une tempête le week-end dernier dans la ville de Buéa.
Dans le détail, Le cyclone Freddy a frappé l'Afrique australe à deux reprises cette année, faisant 73 morts au Mozambique, 17 à Madagascar et 326 au Malawi, déplaçant des personnes et faisant de nombreux morts, selon les derniers chiffres officiels publiés. Ces tempêtes sont attribuées à une combinaison de facteurs tels que le réchauffement climatique, une mauvaise planification urbaine, la déforestation et des infrastructures inadéquates. Le nombre de personnes déplacées continue d'augmenter dans la Corne de l'Afrique après six saisons de pluies consécutives, des millions de Somaliens, d'Éthiopiens et de Kényans luttant pour survivre dans des conditions de pénurie d'eau, de faim, d'insécurité et de conflit.
Globalement, L'enquête de la BEI sur le climat estime que 61 % des Africains sont conscients de l'impact négatif que la crise climatique aura sur leur vie. Un rapport des Nations Unies a identifié le changement climatique, la guerre en Ukraine et le ralentissement économique mondial comme les principaux moteurs du déclin de l'économie africaine, qui qui est passé d'une croissance de 4,6 % en 2021 à seulement 3,6 % en 2022.
Bien qu'elle ait l'impact le plus faible sur le réchauffement climatique et les émissions les plus faibles, l'Afrique est confrontée à des dommages collatéraux exponentiels, qui représentent des risques systémiques pour ses économies, ses investissements dans les infrastructures, ses systèmes d'approvisionnement en eau et en nourriture, sa santé publique, son agriculture et ses moyens de subsistance. Risques qui menacent d'anéantir les modestes gains de développement et de plonger dans des niveaux plus élevés d'extrême pauvreté.
Floyd Miles
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