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L'Afrique devra former numériquement 650 millions de personnes d'ici 2030, selon le BCG

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

D'ici 2030, jusqu'à 650 millions d'Africains devraient bénéficier d'une formation aux compétences numériques, garantissant ainsi que le continent africain maximise ses avantages du boom numérique actuel. Ceci est également souligné par les recherches du Boston Consulting Group, une société de conseil en stratégie. En effet, Selon l'enquête, environ 9 managers africains sur 10 considèrent le développement de formations aux technologies numériques comme une priorité.

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La pénétration d'Internet en Afrique a décuplé au cours de la dernière décennie. Les services numériques sont en plein essor dans les transactions de paiement, la téléphonie, la santé, le commerce de détail et l'industrie. En clair, L'industrie numérique bat des records de croissance et empiète sur tous les domaines. Et le continent Africain rattrape lentement son retard. Les observations des experts du Boston Consulting Group (BCG) sont louables, mais le plus grand défi reste l'éducation. Le BCG calcule que seulement 11 % des diplômés universitaires ont une formation numérique conforme aux normes internationales. En effet, pour profiter pleinement de l'économie numérique, les Africains doivent apprendre une nouvelle grammaire. Au-delà des compétences des technologues, programmeurs, développeurs et webmasters, c'est l'ensemble de la population qui doit adopter les règles du monde digital pour que les entreprises africaines profitent de l’économie numérique. Si Les chefs d'entreprise en font une priorité, les États et les administrations progressent encore lentement.

Près de 9 employeurs sur 10 en Afrique estiment que le développement des compétences digitales de leurs employés est une priorité. Si l’on observe un engouement chez les jeunes étudiants qui s’autoforment en informatique et au Numérique à travers YouTube, pour Ghislain Musaki, fondateur d'UPSAIL Africa, une startup à Kinshasa, les cours et tutoriels en ligne ne suffisent pas, il faut accompagner les étudiants. Bien plus, pour les professionnels, c'est un partenariat entre de grandes entreprises internationales comme Google et IBM, les incubateurs locaux (il en existe déjà 600) et les systèmes éducatifs qui fera fonctionner la formation aux nouvelles technologies. Dans ce domaine, le système éducatif congolais est déjà en train de révolutionner. « Je pense que les universités et l'enseignement supérieur ont pris le pas par rapport à ces nouvelles technologies. Il y a un ministère de l'Économie numérique, une Agence du numérique qui s'est mise en place et qui a commencé à introduire des cursus sur le numérique dans les universités. Il y a encore beaucoup à faire, mais je pense qu'ils se sont rendus compte que c'est important de pouvoir s'orienter vers l'économie numérique. » a expliqué Ghislain Musaki.

Une collaboration effective entre les entreprises et les centres de formation peut pallier la morosité numérique africaine actuelle.

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Ophelie Ada Zoa
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