La signature de cette Convention est un motif de satisfaction pour le Mintransports car le transport ferroviaire représente un défi majeur en termes d’innovation, de modernisation des infrastructures et de formation des équipes techniques. Le renouvellement de ce cadre de coopération entre le MINTRANSPORTS et l’IMEFAC permet d’espérer une nouvelle étape avec des perspectives passionnantes du partenariat public-privé dans le secteur ferroviaire, en droite ligne de la vision impulsée par le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA.

Selon Théophile Mountang, promoteur de l’Imefac, le renforcement de ce partenariat va permettre de développer une expertise de masse dans le domaine ferroviaire, de réduire le coût exorbitant de la formation et de valoriser l’expertise nationale. Concrètement, « les jeunes qui étaient formés entre 300 000 et 600 000 FCFA en fonction des filières, bénéficieront désormais d’une réduction du coût de formation, voire d’une gratuité totale de la formation grâce à l’accompagnement de l’État », explique Baudelaire Bonga.

Scellé depuis 2019, « ce partenariat posait un problème d’autonomie de l’institut qui était rattaché à l’entreprise Socarema », explique Beaudelaire Bonga. Et pourtant, au cours des cinq dernières années, l’Imefac a développé ses infrastructures et autonomisé sa gestion, affirme-t-il. Bien plus, la loi du 25 juillet 2023 régissant le secteur ferroviaire au Cameroun prescrit de se former aux métiers ferroviaires avant d’y exercer. Ce qui place la formation au cœur du développement du secteur ferroviaire dans le pays.

Relevons que Imefac forme dans 25 métiers ferroviaires (agent de maintenance des voies ferrées, poseur de voies ferrées, agent de sureté des voies ferrées, etc.). La formation s’étend de trois mois à un an. Grâce aux bourses allemandes, obtenues avec le soutien du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), des apprenants sont actuellement formés gratuitement.