Fonds monétaire africain: état des lieux 10 ans après.
Dernière mise à jours il y'a 7 moisLe projet, qui a été annoncé en 2014 avec son siège à Yaoundé, prend du temps à se concrétiser. Sa principale mission étant de contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières en Afrique.
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Cela fera bientôt 10 ans (Juin 2014-Juin 2024) que les statuts du protocole d'accord concernant la création du Fonds monétaire africain (FMA) ont été signés à Malabo, en Guinée Équatoriale. Après tout ce temps passé, ce bras séculier de l'Union africaine (UA), dont la principale mission sera de favoriser la stabilité économique et la gestion des crises financières en Afrique a encore du mal à se matérialiser.
Après sa mise en œuvre, cet outil aura pour but de stimuler la croissance macroéconomique et le développement du commerce intra-régional, tout en favorisant une intégration monétaire accrue entre les pays membres. Le FMA devrait prendre effet une fois qu'il aura obtenu au moins 15 ratifications, ce qui n'est toujours pas le cas à l'heure actuelle. Pour le cas particulier du Cameroun, depuis la fin de l'année 2023, la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale a approuvé la ratification du Protocole et des statuts liés au FMA.
Entres autres obstacles qui freinent l’implémentation du FMA, interrogé par Cameroon Tribune, dans l’édition du 7 mars 2024, Christian DIN Dika, Directeur général de Emrald securities services, une société de bourse a déclaré : « Le Fonds monétaire africain a été confronté à divers obstacles, notamment une complexité politique liée à la nécessité d’un consensus politique fort parmi les pays membres pour sa création. De plus, le financement du FMA pose un défi majeur, avec des contributions potentiellement limitées des pays membres et un soutien financier international souvent insuffisant ». Et d’ajouter : « Les problèmes de gouvernance, la coordination avec d’autres institutions financières et la mobilisation des ressources financières adéquates sont autant de défis que le FMA doit relever. Malgré ces difficultés, il est crucial de poursuivre les efforts pour concrétiser cette initiative essentielle au développement économique et financier de l’Afrique ».
Le FMA disposera d'un capital de 22,64 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 10 737 milliards de FCFA. Les experts économistes, financiers et juristes, réunis au Palais des Congrès de Yaoundé du 28 février au 1er mars 2011, avaient approuvé cette somme. Le Cameroun, siège de cette institution, devrait contribuer à hauteur de 214 millions de dollars, soit environ 130 milliards de FCFA; ce qui représente 1,89% du capital. Les experts ont convenu que le capital autorisé serait réparti en actions d'une valeur nominale de 100 dollars US, soit environ 47 500 FCFA. Le Fonds doit avoir un capital minimum d'au moins 50% du capital autorisé, soit 11,32 milliards de dollars. Il devra libérer au moins 50% du capital minimum exigible, soit 5,66 milliards de dollars (environ 3 500 milliards de FCFA), répartis en actions de 100 dollars chacune (60 000 FCFA).
Floyd Miles
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