Électricité : le Cameroun classé premier en Afrique centrale.
Dernière mise à jours il y'a 1 ansSelon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), sur l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne, le Cameroun est le pays leader de la production d’énergie en zone CEMAC.
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Avec une capacité de production de 1 750 MW, le pays abrite à lui seul 48% des 3 700 MW de capacité installée dans les six pays de la communauté. Le barrage de Nachtigal, dont toutes les turbines seront mises en service en 2024, représentera à lui seul près de 66% de l’ensemble des capacités actuelles du Congo et près de 54% de celles du Gabon.
Deuxième au classement, le Gabon bénéficie de 780 MW de capacité installée, soit 21% du global. Contre 640 MW pour le Congo (18%) et 350 MW pour la Guinée Equatoriale (10%). La suprématie camerounaise en matière de développement de projets énergétiques dans la zone Cemac va davantage se renforcer en 2024, année prévue pour la mise en service de l’ensemble des turbines du barrage de Nachtigal.
Il est à noter qu’en dehors de la zone CEMAC, le Cameroun accuse un retard dans le développement des infrastructures électriques par rapport à des pays comme la Côte d’Ivoire. Selon la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire dispose d’une capacité installée de 2 230 MW, soit 480 MW de plus que le Cameroun. Environ 10% de la production d’électricité en Côte d’Ivoire est exportée vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, alors que le Cameroun enregistre souvent des déficits de production. Le pays est moins ambitieux que la Côte d’Ivoire en termes d’objectifs de capacité installée à l’horizon 2030.
Le Cameroun est par ailleurs crédité du 3ème potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne, mais le manque de financement pour développer des projets dans le secteur de l’électricité et les ratés de la politique énergétique du pays font que l’électricité est encore considérée comme un luxe dans de nombreuses régions du pays. Les interruptions dues aux déficits de production ou aux incidents réguliers sur les réseaux de transport et de distribution sont fréquentes. La Banque mondiale a engagé 184 milliards de FCFA pour financer le plan de relance du secteur de l’électricité au Cameroun.
Floyd Miles
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