Dette publique : 45 pays africains à l'école de la BAD
Dernière mise à jours il y'a 1 ansLe Groupe de la Banque africaine de développement a dispensé une formation sur la déclaration, la gestion et la viabilité de la dette en Afrique qui s’est déroulée du 27 au 30 mars 2023. Environ 110 participants tous des experts du secteur financier provenant de plus de 45 pays membres y ont pris part.
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En effet, la dette publique actuelle de l’Afrique est estimée à 546 milliards de dollars, ce qui représente environ un quart du PIB du continent et excède le montant des recettes annuelles combinées des gouvernements, qui s’élève à 501 milliards de dollars. Selon les données de la Banque, la dette publique brute du continent en pourcentage du PIB a presque doublé entre 2010 et 2020, passant de 36 % à 70 %.
Face à ce constat, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a dispensé une formation sur la déclaration, la gestion et la viabilité de la dette en Afrique à des experts du secteur financier provenant de plusieurs pays membres.
Cette formation, la cinquième du genre, s’inscrit dans une série organisée trimestriellement par l’Académie de gestion des finances publiques de l’Institut africain de développement afin de renforcer les compétences en leadership et les capacités techniques des gestionnaires des finances publiques.
Selon Warona Seile, responsable des finances pour les recettes au Botswana United Revenue Service, cette formation arrive à point nommé alors que les pays africains se remettent de la pandémie de Covid-19, qui a épuisé leurs finances publiques.
elle précise au passage que « le programme de gestion de la dette a permis de mettre en évidence certaines techniques importantes qui doivent être suivies et utilisées lorsqu’un pays a l’intention de contracter des dettes, que ce soit au niveau local ou international, sachant que chaque type de dette comporte des risques et que les avantages publics à long terme devraient toujours être supérieurs aux risques encourus ». des propos corroborés par Abdoulaye Coulibaly, directeur de la Gouvernance et de la gestion financière de la Banque africaine de développement qui déclare qu’en dépit de l’augmentation des niveaux d’endettement, les gouvernements africains ont besoin de financements supplémentaires à hauteur de 432 milliards de dollars pour faire face aux impacts socio-économiques de la pandémie de Covid-19 et soutenir la reprise en 2022 et 2023. En conséquence, la dette souveraine devrait rester élevée sur le continent, à environ 65 % en 2023 et 2024.
Floyd Miles
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