Ces propos arrivent au moment où le gouvernement envisage de lancer une énième croisade contre le « vrac », de l'huile raffinée, réputée bon marché, qui écume les étals des marchés au Cameroun.

Le phénomène du vrac est créé et entretenu par certains raffineurs d’huile de palme eux-mêmes. Cette pratique anti-concurrentielle permet d’écouler rapidement les stocks dans des circuits informels, de réduire les coûts de production et de jongler avec le fisc. L’huile en vrac provient de petites raffineries sous-équipées ou du surplus de production des grandes raffineries. Elle est souvent mise sur le marché dans des emballages non étiquetés, ce qui constitue un risque grave pour le consommateur.

Cette nouvelle campagne comme le précise le ministre "vise la question des huiles vrac, dont la commercialisation, parce que porteuse de risques graves pour la santé des consommateurs, est interdite."  Et tous les contrevenants s'exposent « aux mesures répressives prévues par les lois et règlements en vigueur ».