CTD: finance islamique, une alternative sûr pour le financement des projets
Dernière mise à jours il y'a 6 moisCe mode de financement a été dévoilé au cours de la 2ème édition des Journées communautaires de la finance islamique qui se tiennent du 22 au 26 avril 2024 à Yaoundé, sous le thème : « Les mécanismes de financement du développement inclusif et durable des collectivités territoriales décentralisées (CTD) au Cameroun ».
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Selon Louis Hassan Belibi Noah, Directeur Général de l’Aifc, le choix porté sur les CTD est dû au fait que « le Cameroun a décidé de fonder sa politique de développement économique sur elles. Les objectifs sont de fixer les CTDs en leur donnant les mécanismes pour atteindre leur autonomie financière et d’autre part accompagner leurs mécanismes déjà opérationnels ».
L’édition 2024 réunit des personnalités issues des administrations publiques, des institutions financières conventionnelles, des institutions islamiques de financement du développement, les décideurs publics, les acteurs du secteur privé et la société civile.
La tenue de ce forum selon l’Aifc s’inscrit dans un contexte où la problématique du financement du développement à travers les communes est au centre de toute politique sérieuse de développement durable. Les pratiques bancaires et de micro finance, souvent basées sur le taux d’intérêt et le transfert de risque, sont inappropriées, injustes et injustifiables; autant de pratiques éloignées de la culture des populations locales, d’où leur incapacité à impacter considérablement sur le décollage économique malgré la volonté et les efforts des acteurs locaux.
« La finance islamique est un système financier mondialement reconnu, qui met l’homme au centre de tous ses intérêts. Le système global, lui, demande de vendre de l’argent contre des intérêts, alors que la finance islamique dit aux gens de travailler, de gagner de l’argent et de partager les bénéficies », affirme Louis Silvain Belibi Noah. En effet, la finance islamique regroupe les transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique. Elle suppose l’interdiction de l’intérêt et de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, etc.), ainsi que le respect du principe de partage des pertes et des profits.
Floyd Miles
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