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Crise dans le NOSO : les mesures fortes du préfet du Fako.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Depuis 2017, un conflit armé perdure entre l’armée camerounaise et les groupes séparatistes dans le sud-ouest et le nord-ouest, marqué notamment par des attaques, des assassinats et des enlèvements.

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Le préfet du département du Fako, veut par ces mesures assurer la sécurité des personnes et des biens mais également éradiquer cette crise. Elles sont d'ailleurs consécutives à quelques évènements qui ont eu lieu ces derniers jours. Un motocycliste a lancé un engin explosif à Limbé, vendredi dernier. Certaines sources affirment que l'explosion a tué au moins une personne. Il y a de cela quelques jours, deux personnes ont été brûlées vives dans une voiture à Buea lors d'un attentat imputé aux séparatistes. Les restrictions de circulation des motos-taxis ont déjà été instaurées dans le Sud-Ouest, par le gouverneur Bernard Okalia Bilai qui avait imposé un couvre-feu allant de 21 heures à 7 heures du matin, ce qui a conduit à interdire la circulation des motos-taxis.

Dans une circulaire du préfet Chouaibou, du département du Fako, le 9 septembre, les villes de Buea, Limbe, Tiko et Muyuka, dans la zone en crise du Sud-Ouest, ont interdit les motos-taxis de 20 heures à 6 heures du matin « jusqu'à nouvel ordre ».  

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Ophelie Ada Zoa
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