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Coopération : le BMN et l’université de Maroua s’associent !

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises du Cameroun et l’université de Maroua ont décidé de collaborer en mettant sur pied un incubateur des PME dans le domaine du Coton-textile-confection.

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Camtex Lab, une initiative du projet ProCoton de la GIZ dont a bénéficié le Cameroun, est un incubateur-accélérateur des PME et PMI qui vise à contribuer au développement de la chaîne de valeur coton-textile -confection au Cameroun. Ce 15 septembre 2023, une convention de partenariat a été signée entre l’université de Maroua (dans le nord du Cameroun) et le Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises du Cameroun. Laquelle convention a pour but de rendre opérationnelle la Cameroon Textile Laboratory (Camtex Lab) à l’École nationale supérieure polytechnique de Maroua.

Selon la directrice du BMN, Chantal Elombat, « Le BMN se propose de développer formellement Camtex Lab pour pérenniser l’action du projet ProCoton, avec en perspective l’installation (…) à l’Université de Maroua, d’une petite unité industrielle complète dénommée Microspin, pour la transformation des fibres de coton en fils ». Et d’ajouter : « le choix de l’Université de Maroua, via son École nationale supérieure polytechnique (ENSPM) au titre de partenaire stratégique, est apparu comme une évidence. L’ENSPM dispose, en effet, de l’expertise nécessaire dans les activités d’étude d’impact environnemental, de construction des bâtiments devant abriter Camtex Lab, et l’installation des équipements solaires, pour ne citer que ces compétences ».

« Le projet Camtex Lab pour lequel le BMN a été sollicité par la GIZ, » en vue de son opérationnalisation, procède de l’idée qu’en créant, puis en dupliquant de petites industries filaires à l’échelle nationale, notre pays produira du fil de qualité, matériau essentiel dans l’industrie du textile », soutient Chantal Elombat. Cette vision s’inscrit dans la stratégie nationale de développement (SND30). Laquelle s’attend à ce qu’au moins 50 % de la production de fibres de coton soit transformée dans le pays d’ici 2030.

Notons qu'en 2022, le BMN a réalisé et publié une étude sur le positionnement stratégique du secteur du textile-confection au Cameroun. Cette étude indique que près de 2% de la production nationale de coton (estimée à 328 000 tonnes en 2020 – un record) est transformée localement, le reste de sa production de coton est exportée. Pourtant, le Cameroun importe chaque année une grande quantité de friperie valant des centaines de milliards de FCFA. Tout ceci contribue à accroître le déficit commercial du pays.

 

 

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Ophelie Ada Zoa
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