A l’issue d’un conseil de communauté de la CUY consacré au débat d’orientation budgétaire en vue de l’élaboration du projet de budget de cette institution pour l’exercice budgétaire 2024, tenu le 27 septembre à l’hôtel de ville, l'on a appris de Luc Messi Atangana que des indemnisations d’un montant total de 800 millions de FCFA seront reversés aux riverains affectés par la construction de routes dans les arrondissements de Yaoundé 5 et 7.

Cette réunion a en effet permis l'adoption du projet de délibération portant autorisation de l’ouverture des crédits au budget de l’exercice 2023 pour les indemnisations liées au Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) dans ces deux communes d’arrondissements. Selon les informations, l'objectif du Pdvir est d'améliorer considérablement l'accès aux infrastructures urbaines, aux services urbains de base et aux opportunités économiques dans les zones financées des sept villes cibles du projet, dont Yaoundé. La vision du conseil municipal exposée dans le budget donnait essentiellement la priorité à la construction de routes, à l'achat d'équipements d'entretien routier, à l'élimination des déchets ménagers au sein de la ville ainsi qu'à l'aménagement ou au réaménagement de certaines zones commerciales ; dans l'optique de contribuer à l'embellissement de la capitale du Cameroun !

« Il fallait faire entrer ces indemnisations dans notre budget pour que ces populations puissent être servies très rapidement, et que les travaux puissent se poursuivre sans obstacle parce que les populations attendaient ces indemnisations », a déclaré le super maire. Cette nouvelle se veut plutôt reluisante surtout quand on sait que la question de l'indemnisation est l'un des obstacles de la bonne mise en œuvre des projets d’infrastructures dans le pays de Paul Biya.

Pour Luc Messi Atangana, la lutte contre le désordre urbain et l'insécurité généralisée dans la ville doit également être une priorité. Pour atteindre cet objectif, les hauts conseillers ont indiqué qu'ils apporteraient un « appui logistique ou financier » aux unités territoriales des forces de maintien de l’ordre de Yaoundé ou le maire de la ville et aux opérations spéciales de lutte contre le désordre urbain ou l’insécurité initiées par les autorités administratives.