Climat sécuritaire au Cameroun: Paul Atanga Nji frappe le point sur la table.
Dernière mise à jours il y'a 2 ansPour mettre fin aux agressions récurrentes dans les moyens de transports dans les villes du Cameroun, le patron de la territoriale annonce une batterie de mesures afin de garantir la sécurité des personnes et des biens.
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Pratiqué par des milliers de jeunes chômeurs, diplômés ou non, parfois venus des zones rurales, le métier de transport au Cameroun est devenu l'un des moyens les plus prisés par des hommes sans foi ni loi qui profitent pour dépouiller les citoyens camerounais. Et c'est pour mettre un terme à ce phénomène que le ministre de l'administration territoriale a pris une série de mesures qui seront bientôt applicables dans ce secteur d’activités.
En effet, le 09 mai dernier, au sortir d’une réunion de concertation à laquelle prenaient part le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe et les représentants des syndicats et confédérations du secteur des transports, Paul Atanga Nji déclarait que « désormais, tous les propriétaires des véhicules de transport seront identifiés par les autorités administratives, et un fichier sera déposé auprès des forces de maintien de l’ordre et auprès des syndicats. Ensuite, les propriétaires des véhicules de transport doivent déposer, auprès de l’autorité administrative, le nom des chauffeurs temporaires ou permanents ».
Précisons que le marché des motos-taxis est apparu dans les années 1990. Communément appelé « bend-skin », ce phénomène a pris de l’ampleur après la dissolution, en 1995, de la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), une entreprise à économie mixte active à Douala et à Yaoundé.
Cette régulation du patron de la territoriale arrive à un moment plus qu'opportun. Faut dire que dans un rapport sur la sécurité routière au Cameroun, paru en août 2018, les nations unies (ONU) notent que « ce secteur d’activité, né du chômage des jeunes et de l’absence de transports publics fonctionne presque en marge de la réglementation, pourtant bien existante ». Plus grave, poursuit le rapport onusien, les chauffeurs de motos-taxis n’ont reçu aucune formation et ils conduisent souvent sans permis, tandis que la surcharge de passagers est érigée en règle.
Toute fois rappelons que ces mesures viendront renforcer les actions des forces de maintien de l’ordre qui travaillent déjà sur le terrain.
Floyd Miles
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