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Centrafrique : le président Touadéra dans un combat sans limites contre la corruption.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

La République centrafricaine a signalé plusieurs cas de corruption et de détournements de fonds impliquant des ministres et certains responsables de l'État au cours de l'année écoulée. Dans son discours du Nouvel An à la nation, le président Touadéra a réitéré son désir de lutter contre la corruption et a appelé les responsables gouvernementaux à faire preuve de responsabilité.

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Alors que la République centrafricaine fait face à une crise financière avec une forte baisse des recettes fiscales, le gouvernement prône la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Selon le ministre chargé du secrétariat général du gouvernement Maxime Balalou, une cellule de veille anti-corruption a déjà été mise en place. « Nous avons déjà mis en place cette cellule de veille qui a pour mission d’identifier des faits. Personne n’y échappera et des sanctions seront données à tous ceux, quel que soit le niveau de responsabilités, qui se sont compromis dans des comportements déviants mettant en cause les efforts du gouvernement. » a-t-il indiqué.

Dans son discours inaugural lors de la première conférence ministérielle en 2023, le président de la République, Faustin-Archange Touadéra a également déploré le manque d'ambition de certains ministres. « Certains ministres ont suivi les sentiers battus : peu d'initiatives, d’innovations, se confortant dans le règlement des parapheurs ». Il a également relevé la présence constante de certains ministres sur les réseaux sociaux, ou le séjour de longue durée d'autres à l'étranger. « Ces critiques doivent amener à un comportement citoyen, selon Maxime Balalou. Et aussi, amener chaque membre du gouvernement à comprendre que sa mission de servir l’État est un sacerdoce. »

Si le champ de cette année 2023 est énorme les enjeux le sont aussi. Après le vote de la loi référendaire le 28 décembre dernier, les Centrafricains se sont tournés vers les autorités. Selon le secrétaire du gouvernement, il viendra un moment où tout le monde saura si le pays ira ou non à un référendum constitutionnel.

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Ophelie Ada Zoa
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