CEMAC: L’économie congolaise connait une montée en puissance.
Dernière mise à jours il y'a 8 moisTenu le 15 mars 2024 à Brazzaville, le Comité national économique et financier du Congo (CNEF), dans sa première réunion ordinaire, a présenté les signes d'un bond de croissance spectaculaire que pourrait réaliser l'économie du pays.
Lire aussi : Nations Unies : Philemon Yang présidera la 79ème session de l’Assemblée générale.
La raison évoquée est la dynamique des investissements dans le secteur pétrolier ainsi que de l’engouement observé des banques pour le financement de l’économie. Les informations reçues témoignent du fait que l’activité économique au Congo a été principalement portée par la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier, le dynamisme des activités dans le secteur hors-pétrole et la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
La suite logique de tous ces efforts est que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel du pays va s’établir à 5,6% en 2024, loin de 1 % en 2023, 0,5 % en 2022. Soit un bond de près de 4% en un an.
Le président en exercice de la Cemac a indiqué lors de la « 30ème Journée Cemac », que la moyenne du taux de croissance communautaire s’établirait à 3,5% cette année dans un contexte de reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, et de début des retombées des réformes engagées pour améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires dans la sous-région.
S’agissant des prix à la consommation, l’inflation qui va rester tout de même au-delà du seuil communautaire autorisé (3%), va s’établir à 4% cette année, après avoir atteint 4,3 % en décembre 2023 et 3% en 2022. Pour ce qui concerne les différents modes de financement de l’économie congolaise en 2023, le Comité a relevé que les principaux acteurs ont mobilisé un volume de 1635,5 milliards de FCFA de crédits bruts en faveur de divers secteurs d’activités dans le pays; ce qui représente une hausse de 11,1 % en glissement annuel. Le Comité note également que les créances en souffrance affichent une augmentation de 1,4 % à 256,1 milliards de F CFA.
Floyd Miles
Actually, now that I try out the links on my message, above, none of them take me to the secure site. Only my shortcut on my desktop, which I created years ago.