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Cemac : encore des trafiquants de faux billets de banque interpellés à Bangui

Dernière mise à jours il y'a 3 mois

La police nationale centrafricaine a interpellé trois individus en possession de faux billets d'une valeur de 50 millions de francs CFA, révélant l'existence d'un réseau bien organisé impliquant des complices au sein des autorités locales. Cette opération a permis de mettre la main sur une somme plus élevée, soit près d'un milliard de Fcfa de faux billets.

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Selon le Commissaire principal Eric Dangala, « il s'agit d'une entreprise d'hommes bien organisés qui œuvrent en complicité avec certaines autorités centrafricaines, qui trouvent dans cette activité un moyen facile et rapide de s'enrichir ».

La police nationale centrafricaine a frappé un grand coup en interpellant trois individus en possession de faux billets d'une valeur de 50 millions de francs CFA, le 8 août 2024. Cette opération a révélé l'existence d'un réseau bien organisé, impliquant des complices au sein des autorités locales, et a permis de mettre la main sur une somme plus élevée, soit près d'un milliard de Fcfa de faux billets.

Les trois hommes, de nationalités sénégalaise, camerounaise et centrafricaine, ont été appréhendés à Bangui, la capitale, et sont actuellement détenus à la brigade des recherches et investigations pour approfondir les enquêtes. L'un des suspects, Abdoulaye Aboubacar, a admis à la police centrafricaine que les faux billets avaient été fabriqués à Douala, au Cameroun, avant d'être expédiés par voie terrestre vers la RCA.

Ce scandale fait écho à un autre épisode survenu quelques mois plus tôt dans la zone des trois frontières (Cameroun-Gabon-Guinée équatoriale), mettant en lumière l'ampleur du problème dans la sous-région. Le gouverneur de la Banque centrale, Yvon Sana Bangui, a rassuré le public sur le caractère infalsifiable de la nouvelle gamme de billets fabriqués par l'institut d'émission. « La nouvelle gamme de billets bénéficie des dernières technologies en matière de signes de sécurité visibles et invisibles, afin de les rendre quasiment infalsifiables », affirmait-il, dans une interview accordée à EcoMatin.

Cependant, le dirigeant centrafricain admet que les contrefacteurs profitent des périodes de transition, lorsque les usagers ne maîtrisent pas encore toutes les caractéristiques des nouveaux billets. « Généralement, les contrefacteurs choisissent des villes ou des villages reculés des régions frontalières, où vivent des populations peu instruites et informées, pour introduire les fausses coupures ».




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Ophelie Ada Zoa
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