Globalement, cette performance s'explique par la bonne tenue de l'offre et de la demande selon les « Comptes Nationaux Trimestriels » qui viennent d'être rendus public par l'Institut National de la Statistique (INS). Du côté de l'offre, le secteur primaire, qui a maintenu la dynamique de croissance observée en 2021, a contribué à hauteur de 1,1% au PIB, progressant de 3,4% (867,5 milliards de francs) au terme du premier trimestre 2022, contre 5,7% (1.150 milliards de francs). Elle a été tirée par les industries de la foresterie et du bois, qui ont enregistré une hausse de 14,7 %, contribuant pour 0,6 point de pourcentage à la croissance du PIB. Dans le secteur de l'agriculture, les denrées alimentaires et les produits d'exportation, ainsi que l'élevage et la pêche ont contribué pour 0,4 point de pourcentage à la croissance du PIB.

Le secteur tertiaire n’est pas en reste et a largement contribué à cet essor avec un apport de 2,7 points à la croissance du PIB ; il se présente donc comme étant la locomotive de l’économie nationale au deuxième trimestre 2022. Ce secteur d’activités tient la progression de 5,5% à la bonne tenue de la santé et de  l’éducation(+7,1%), le transport(+5,4%), le commerce et réparation(4,2%), les services d’hébergement et restauration(4,1%), les services financiers(15, 6%) ; sans omettre  les services de l’information et de la communication qui ont bénéficié d’une hausse de 8,2% et ont contribué à hauteur 0,2 point à la croissance du PIB. En outre, la croissance du PIB national est tirée de la bonne tenue de la demande intérieure, soutenue par  la consommation finale (+2,9%) ayant boosté à 2,5% la croissance du PIB, soit 5 132,8 milliards  en valeur absolue par rapport à 4 876,3  milliards un an plus tôt. Soulignons avec L’INS que  La performance de la consommation finale est essentiellement imputable à sa composante privée qui évolue de 2,7% et contribue de 2 points à la croissance du PIB. Cette évolution résulte principalement de la forte demande des produits issus de la sylviculture, soit 14,8% et de la fabrication des boissons de 6,1%, ainsi que des services des télécommunications soit 8,2%, et de transports soit 5,4%.