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Autoroute Kribi-Lolabé : les coûts élevés du péage nuisent à l'attractivité du port.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Les tarifs du péage sur l’autoroute de 38 Km qui dessert le port en eaux profondes de la ville de Kribi sont élevés. C’est ce qui ressort du rapport de la délégation d’une trentaine d’experts de l’administration publique, qui a effectué jusqu’au 30 mai 2023, une mission interministérielle au Port autonome de Kribi (PAK), à l’effet de rechercher les solutions pour l’amélioration de la compétitivité de la plateforme portuaire gérée par cette société d’État.

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En effet, les entreprises pointent du doigt les tarifs élevés du péage, qui vont de 600 FCFA pour les tricycles à 5 600 FCFA pour les grands camions à quatre essieux ou plus. Les tarifs intermédiaires sont de 1 200 FCFA pour les pick-up et véhicules de tourisme de moins de 9 places, contre 2 200 FCFA pour les camionnettes et bus de transport de moins de 20 places et 2 800 FCFA pour les conducteurs de camions moyens et bus de transport de plus de 20 places. «Le coût important du passage par le péage de l’autoroute de contournement de Kribi constitue un frein pour l’attractivité du Port de Kribi », selon des propos recueillis. Toujours au chapitre des contraintes financières, les entreprises dénoncent la taxation à la TVA des opérations navires et opérations de transbordement, qui « augmente le coût pour la ligne maritime risquant de détourner les volumes vers les autres ports de la région et par ricochet réduit les escales, les volumes non transbordés et la compétitivité du Port ».

 Les entreprises redoutent également que la capacité de la ligne électrique moyenne tension alimentant les entreprises installées dans la zone industrielle et logistique du Port de Kribi arrive à saturation sur le moyen terme. Ce qui entraînerait des arrêts de production et des perturbations des opérations au niveau des quais (portiques électriques), si cette capacité n’est pas revue à la hausse. Autres contraintes, la mauvaise couverture des réseaux de télécommunications (téléphonie et internet), traduite par les difficultés de communication entraînant une lenteur des opérations du fait de la mauvaise qualité desdits réseaux ; l’indisponibilité des matériaux locaux (ciment, gasoil) pour la poursuite des travaux de la construction de la phase 2 du ports en eaux profondes qui nécessiterait un investissement à hauteur de 400 milliards FCFA ; et l’alimentation générale des industries de la place. En effet, les difficultés d’approvisionnement du ciment et de pénurie en gasoil expérimentées par CHEC retardent la progression desdits travaux.

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bernardo carlos ndjomo
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