Le rapport publié présente l'état actuel du développement économique et social en Afrique centrale et prévoit des perspectives pour une analyse comparative à long terme et entre les pays.

 Il explore également les questions clés de l'implication du secteur privé dans le financement climatique et l'abondant capital naturel de la région en tant qu'options supplémentaires pour combler le déficit de financement climatique et passer à la croissance verte.

 Les présidents de la BAD des pays de la région (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad) et les autorités locales de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEAC) et de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), y ont pris part.

Dans son Document stratégie pays (DSP) 2023-2028 par exemple, la BAD envisage le développement des infrastructures pour faciliter le développement des bassins de production et l'implantation des entreprises agro-industrielles afin de renforcer les chaînes de valeur existantes et promouvoir une agriculture respectueuse du climat. Le DSP vise également à soutenir les mécanismes d'accompagnement à l'insertion professionnelle et à renforcer la qualité des programmes d'emploi dans les domaines prioritaires, notamment pour les jeunes et les femmes.

 Le document prévoit également une augmentation de la production de riz (de 0,5 à 1 million de tonnes); de bétail  en viande (de 52% à 60%); de noix de palme en huile (de 9% à 20%). Il est aussi annoncé, une hausse du nombre de jeunes et de femmes, dotés de compétences employables (de 0 à 10 000); et une augmentation de nouvelles petites et moyennes entreprises (créées par des jeunes et des femmes ( de 0 à 500), y compris des industries vertes.