Visa sur les contrats des travailleurs étrangers : 20 milliards de FCFA de recettes pour l'exercice 2024.
Dernière mise à jours il y'a 8 moisPour la deuxième année consécutive, l’apposition du visa sur les contrats des travailleurs de nationalité étrangère va être appliquée au Cameroun.
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Le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), chargé de gérer ce prélèvement, a déjà annoncé que l'État a tablé sur une collecte de 20 milliards de FCFA en 2024. Ce financement est destiné à financer la formation professionnelle au Cameroun, en particulier, la transformation de près de 300 SAR-SM (sections artisanales rurales et les sections ménagères) en centres de formation aux métiers.
Reste à savoir si le Minefop parviendra à collecter ces 20 milliards attendus. Les résultats de l'année dernière (2023) ont été mitigés, avec environ 5 milliards de FCFA collectés sur les 14 milliards attendus. Pour éviter des écueils comme ceux de l'année dernière, le Minefop a conclu qu'il est indispensable de préparer le fichier des travailleurs étrangers au Cameroun. Un groupe de travail a été créé à cet effet. A date, plus de 60 000 travailleurs étrangers ont déjà été recensés.
En plus d'élaborer ce fichier, le ministre Issa Tchiroma Bakary soutient également la méthode forte. En effet, en 2023, il avait tapé du poing sur la table en menaçant d'expulser les travailleurs étrangers de mauvaise foi du territoire camerounais. « Les travailleurs étrangers partagent nos richesses. Ils travaillent à la place des Camerounais. Le minimum qu’on puisse demander c’est qu’ils participent à la formation de nos compatriotes qui sont au chômage », expliquait-il, au sortir d’une réunion de sensibilisation l’année dernière.
Pour le patronat, cette taxe est la bienvenue. Néanmoins, les patrons estiment que, comparativement aux autres pays d'Afrique subsaharienne, le Cameroun applique des conditions plus strictes pour ce qui est du montant des frais de visa. Les prélèvements au Cameroun équivalent en réalité à deux mois du salaire. Bien plus, ce prélèvement ne tient pas compte des contrats de très courte durée (moins de six mois), au grand dam des patrons.
Floyd Miles
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