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Sommet Russie-Afrique: les enjeux d'une coopération franche

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Quatre ans après Sotchi, le sommet Russie-Afrique s'est ouvert le 27 juillet sur le ciel de Saint-Pétersbourg en Russie et doit durer deux jours.

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Sécurité, contrats d’armements, investissements directs russes sur le continent ou encore développement des échanges entre les deux partenaires, sont là les principaux objectifs de ce sommet. En effet, cette nouvelle édition se tient dans un contexte particulier, alors que Moscou est en guerre en Ukraine depuis un an et demi.

Au niveau diplomatique, ce ne sera peut-être pas le niveau de Sotchi 2019 (43 dirigeants), mais l’on aura sur la liste des présents, pas moins de 49 pays sur les 54 que compte l’Afrique. Mais le contexte de la guerre en Ukraine a rendu difficile la participation d’un plus grand nombre à ce sommet, au regard des pressions exercées sur certains dirigeants africains par des puissances occidentales. Car la crise russo-ukrainienne a occasionné la formation des blocs et des alliances, la décroissance des économies en voie de développement, l’inflation induite par l’augmentation des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers, y compris l’aggravation des inégalités sociales et de la pauvreté en Afrique.

Soulignons que Les chefs d'Etat de 17 pays, dont le Cameroun, ont confirmé leur participation à la conférence. En effet, les échanges entre Vladimir et ses hôtes continentaux portent sur deux thèmes principaux. Premièrement, l'aspect humanitaire. Cela apparaît comme une priorité entre la Russie et l'Afrique compte tenu de la densité des projets communs menés dans les domaines de la santé publique, de la sécurité alimentaire, de la transition verte, du changement climatique, de la prévention et de la gestion des ressources naturelles.

Depuis hier, les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique et de Russie discutent de l'avenir des relations bilatérales sous le slogan "pour la paix, la sécurité et le développement". Les grands thèmes retenus par les organisateurs portent sur le nucléaire civil, les technologies spatiales, les nouvelles voies logistiques et la souveraineté alimentaire. Mais pour le continent, l'énergie, la sécurité, les investissements étrangers directs, le commerce et l'alimentation semblent être les enjeux les plus importants. Selon Ahoua Don Mello, représentant de l’Alliance des BRICS en Afrique centrale et occidentale par ailleurs consultant du Patronat Russe, les enjeux essentiels sont avant tout idéologiques et politiques. « L’enjeu fondamental, c’est de resserrer les relations politiques et idéologiques entre l’Afrique et la Russie. Mais au-delà du lien idéologique et politique, il y a des enjeux économiques énormes. Et aussi, au-delà, donner un contenu de développement au rapport économique entre l’Afrique et la Russie », précise-t-il.

La question du nucléaire civil en Afrique est essentielle dans la mesure où dans un continent qui dispose de 20 % des réserves mondiales d’uranium, le nucléaire civil ne représente que 2 % de sa production énergétique, alors même que la demande d’accès à l’énergie électrique est gigantesque.

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bernardo carlos ndjomo
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