Sommet États unis-Afrique : le président Paul Biya, sur l'urgence de transformer les ressources naturelles de l'Afrique
Dernière mise à jours il y'a 2 ans«Comment la finance peut constituer un atout à l’égard des défis pressants et des opportunités de l’Afrique, et contribuer à la résolution des problèmes apparemment sans solution à l’échelle mondiale».
Lire aussi : Cemac : La Beac s'attend à une croissance et à une inflation en 2023.
Le temps est venu pour les investissements en Afrique d'être équitable. C'est la position que le président camerounais Paul Biya a défendue lors de la table ronde privée « Milken Institute – Invest Africa US », qui donnera le coup d'envoi du sommet des chefs d'État le 12 décembre 2022 à Washington, aux États-Unis. Présentant le potentiel économique, agricole et surtout minier du continent africain, le président Paul Biya a déclaré que dans un environnement mondial caractérisé par des turbulences, l'Afrique doit être sur un même pied financier et d'égalité avec toutes les régions du monde. Et pour cela il faut lever les restrictions sévères à la souveraineté monétaire africaine qui constituent un obstacle majeur à l'investissement sur le continent africain. Le dirigeant camerounais reste toutefois lucide; Il est tout à fait conscient que la concrétisation d’une telle ambition nécessite la mobilisation d’importants capitaux. Malheureusement, «L’Afrique ne représente qu’une portion congrue des ressources financières en circulation dans le monde. Son accès à ces ressources se fait à des taux prohibitifs, et parfois à des conditions restrictives de souveraineté de nos Etats. L’Afrique reste trop dépendante de l’aide publique au développement, qui semble ne plus correspondre à nos besoins » comme le précise S.E PAUL BIYA.
À titre d'exemple de limites, le chef de l'État camerounais a mentionné des promesses de ressources naturelles spécifiques exigées par des investisseurs spécifiques. Le modèle et les instruments de financement adoptés contribuent davantage à la réexportation de capitaux par le biais de prêts sans déplacement de fonds vers le continent, mais les sorties de devises sont inévitables lors du remboursement. Pour le président Paul Biya, l'Afrique doit réduire la dépendance à l'aide nationale au développement. Selon les chiffres officiels, ce système d'appui budgétaire a atteint 805 milliards de dollars de 2004 à 2022. Or, selon le président Paul Biya, l'insuffisance de ces financements s'accroît au regard des ambitions des pays africains, qui se lancent dans des politiques favorisant le détournement rural des ressources énergétiques. Malgré une forte baisse des investissements directs étrangers en Afrique, qui sont passés de 10 milliards de dollars au premier semestre à 1 milliard de dollars au second semestre 2022, la croissance du continent grâce à l'innovation, l'énergie, la santé, l'agroalimentaire et les services financiers s'est accélérée par-dessus tout.
Powered by Froala Editor
Floyd Miles
Actually, now that I try out the links on my message, above, none of them take me to the secure site. Only my shortcut on my desktop, which I created years ago.