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Sommet des BRICS : plus de doutes, Vladimir Poutine ne sera pas à Johannesburg.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le président russe Vladimir Poutine devrait suivre de loin le prochain sommet des BRICS, prévu à Johannesburg fin août 2023.

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 Après plusieurs doutes et d'énormes tensions au sujet de la participation ou non de Vladimir Poutine au prochain sommet des BRICS, l'équivoque est finalement levée, il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Les autorités sud-africaines ont déclaré ce 20 juillet seulement que la décision de ne pas impliquer le président russe, contre lequel un mandat d'arrêt a été émis par la Cour pénale internationale (CPI), avait en fait été prise conjointement un mois plus tôt.

 L'Afrique du Sud poursuit ainsi les préparatifs du sommet des BRICS, qui réunira cinq pays : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud qui se réunissent chaque année depuis 2011. Le sommet de 2023 se déroulera donc sans Vladimir Poutine, comme l'a annoncé le bureau du président sud-africain dans un communiqué de presse du 19 juillet.

Ce dernier ne se rendra donc pas en personne à Johannesburg fin août, mais participera de facto aux discussions et échanges avec les autres chefs d'Etat de façon virtuelle, apprend-on d’Anil Sooklal, le sherpa de l’Afrique du Sud pour les BRICS. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères du Kremlin, Sergueï Lavrov le représentera en présentiel.

 Selon Anil Sooklal, ce compromis a été annoncé après des consultations menées auprès des deux pays, et permet de ne pas « compromettre le sommet ».  En effet, ces réunions bilatérales entre les deux présidents ont eu lieu à Moscou en marge des opérations de maintien de la paix initiées par des dirigeants africains, renseigne le porte-parole du ministère sud-africain, Clayson Monyela. Sieur Sooklal salue de ce fait la « maturité et la force » de cet accord.

Le ministère sud-africain a déclaré que parmi les options envisagées « aucune n’incluait la possibilité que nous ne respections pas nos obligations légales ». Peut-on comprendre que le Président russe allait faire l’objet d’une arrestation sur le territoire sud-africain ? L’Afrique du Sud faisant partie de la CPI. Quoi qu’il en soit, cet arrangement évite bien de maux au pays africain, membre de la CPI.

Outre l'absence de Vladimir Poutine, la question de l'élargissement du groupe reste l'un des enjeux centraux des discussions d'août avec des pays comme l'Arabie saoudite, l'Iran ou encore l'Algérie souhaitant rejoindre le bloc, a expliqué Anil Sooklal. « 22 pays ont formellement approché les Brics pour en devenir membre. Et un nombre équivalant a fait part de son intérêt de façon informelle. La ministre Pandor a présidé une réunion virtuelle de ses homologues des Affaires étrangères « pour discuter de nos recommandations quant aux principes directeurs, normes, critères, et procédures autour de l’expansion des Brics et de ses modalités ».

Concernant le souhait du président français d'être invité au sommet, Anil Sooklal a expliqué que les BRICS n'ont « jamais dit qu’ils ne voulaient pas dialoguer » avec les puissances du nord, mais que la décision devait être prise sur la base d'un accord entre les cinq pays.

 

 


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Ophelie Ada Zoa
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