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Production agricole : le gouvernement se retire du contrôle des fermes semencières au profit du secteur privé.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural vient de lancer un appel d'offres pour pré-qualifier les opérateurs privés.

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 Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, vient de publier un avis à manifestation pour transférer des fermes semencières à des opérateurs privés. La décision du gouvernement vise à revitaliser les fermes semencières en accélérant la transformation des fermes, « de multiplication et de diffusion du matériel végétal en véritable pool de production », a écrit le Ministre.

Ainsi, cet appel permettra la pré-qualification d'opérateurs privés ayant la capacité technique, physique et financière pour conclure des accords de partenariat avec le Minader conformément à la réglementation en vigueur.

 Afin d'améliorer la productivité des petites exploitations et de faciliter l'émergence d'unités de production de « seconde génération », le président de la République, lors du Comice agropastoral d'Ebolowa, avait proposé une série de mesures afin d'y parvenir, notamment la reconstruction des fermes semencières. Paul Biya appelait ainsi « les différents départements ministériels et services en charge de notre développement rural à se saisir de ces dossiers et à prendre des dispositions pour les mettre en œuvre dans les meilleurs délais possibles ».

A cet effet, le Minader reconstruit ses fermes semencières depuis 2013. Le projet le plus récent est la reconstruction en 2022 de la ferme semencière de Bansoa dans l'ouest du Cameroun. Le Ministère de l'Agriculture a été financé par la coopération allemande pour réaliser ces travaux.

 Cette ferme devait servir à mettre en place un projet de pommes de terre sur une superficie de 15 hectares. Cependant, les opérateurs de cette organisation se sont plaints de concurrence déloyale et certains ont fermé leurs magasins. L'appel du ministre vise donc à confier les opérations au secteur privé tout en assurant la surveillance de ces dernières. En référence à la loi n° 2001/014 du 23 juillet 2001 relative à l'activité semencière, l'activité semencière régie par cette loi et définie à l'article 2 ci-dessus est exercée sous le contrôle de l'Etat. Dans ce cadre, l'Etat fixe les normes techniques applicables aux semences et est responsable du contrôle et de la certification de la qualité des semences.

 

 

ophelie
Ophelie Ada Zoa
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