En effet, le mois de mars ne fait pas exception avec une baisse de 2,1% impulsée par la baisse des prix des céréales, des huiles végétales et des produits laitiers.

Faut dire que l’indice FAO des prix des céréales a baissé de 5,6% en mars  par rapport à février et de 18,6% sur une année.  Les grandes céréales ont connu une chute aussi bien pour  le blé (-7,1%), le maïs (-4,6%), l'orge (-6,5%), le sorgho (-5,7%) que pour le riz (-3,2%).

Dans cet indice de la FAO l'on peut également voir que les prix des huiles végétales ont reculé de 3% en mars par rapport à février et 47,7 % en une année. Les prix des huiles de soja, de colza et de tournesol ont chuté et ont largement compensé la hausse des prix mondiaux de l’huile de palme.

Les prix des produits laitiers ont légèrement baissé  en mars (0,8%), suite à des cours plus faibles du fromage et du lait en poudre, tandis que les prix du beurre ont augmenté. Le prix de la viande est aussi en légère hausse (0,8%) avec une hausse des  prix des espèces bovine et porcine. L’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 1,5% et atteint son plus haut niveau depuis octobre 2016. L'abondance des disponibilités, la faible demande d'importations et l'extension de l'Initiative sur les céréales de la mer Noire (le corridor céréalier maritime permettant les exportations d'Ukraine) sont entre autres des raisons évoquées par l'indice de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui ont favorisé cet état des choses.