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Notations financières : Fitch maintient la note « B- » du Gabon

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

L’agence de notation financière Fitch ratings a maintenu la note souveraine de long terme « b-» du Gabon, avec « perspectives positives », à l’issue d’une nouvelle évaluation dont les résultats ont été publiés le 10 février 2023.

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La hausse des revenus pétroliers et la modération continue des dépenses courantes sont les principales raisons de ces perspectives positives, selon l’agence américaine. Fitch Ratings s'attend à ce que l'excédent budgétaire s'améliore à 1,1 % du PIB en 2023, grâce à la forte performance des prix du pétrole et à une mobilisation accrue des recettes non pétrolières.

En 2024, alors que les prix du pétrole se modéreront et que le gouvernement poursuivra ses réformes pour améliorer les recettes non pétrolières, l'excédent budgétaire tombera à 0,8 %. Par ailleurs, avec des prix du pétrole toujours élevés, Fitch pense que les subventions resteront substantielles étant donné que les élections de 2023 accroissent également le risque de déficits budgétaires.

Le Gabon fait montre d’une évolution considérable. En effet, les besoins de financement budgétaire sont passés de 9,5 % du PIB en 2021 à 4,3 % en 2022 et devraient représenter en moyenne 6,7 % du PIB en 2023-2024. En 2023, le Gabon prévoit les troisième et quatrième décaissements dans le cadre du programme EFF du FMI, équivalant à 0,6 % du PIB, mais les décaissements sont subordonnés au respect par le gouvernement, des conditionnalités du FMI. Les autorités prévoient également de recourir au financement intérieur pour environ 3,4 % du PIB.

Il est tout aussi important de noter que malgré l’envolée du prix du pétrole favorable au pays, les problèmes de gestion de trésorerie persistent, ce qui a conduit à une nouvelle accumulation d’arriérés extérieurs à hauteur de 39 milliards de FCFA, soit 0,3 % du PIB en 2022. De plus, le Gabon n’a pas réussi à obtenir les financements budgétisés (0,7 % du PIB) de la Banque africaine de développement et du FMI. Pour cause, le non-respect par le gouvernement des conditionnalités du FMI.

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bernardo carlos ndjomo
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