Lutte contre la corruption : le préfet du Nyong-et-Mfoumou à la traque.
Dernière mise à jours il y'a 1 ansMalgré les pressions internationales, les stratégies du gouvernement et la loi sur la lutte contre ce phénomène, la pratique de la corruption reste une constante de la vie de tous les jours au Cameroun.
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Dans le département du Nyong-et-Mfoumou, région du Centre, deux agents publics en service au contrôle financier de ce département, ont été sanctionnés le 12 juillet dernier pour une série de fautes. En effet, le préfet François Etapa leur reproche des « pratiques de corruption, blocages volontaires récidivistes des dossiers d’exécution de la dépense publique, chantages à l’endroit des gestionnaires de crédits et trafics d’influence ». Pour ces griefs, le préfet a pris un arrêté « infligeant une sanction de blâme » à ces agents publics.
La décision du préfet s’appuie sur des dispositions de la loi de novembre 2008 fixant les attributions des chefs de circonscriptions administratives. En son article 39, ce texte indique en effet que le préfet dispose à l’égard du personnel en service dans le département et dans le service relevant de son autorité, des pouvoirs de discipline administrative. Il peut ainsi appliquer des sanctions disciplinaires d’avertissement, de blâme et de mise à pied d’un à huit jours aux personnes relevant du code du travail. Le préfet peut également sanctionner des personnels fonctionnaires en service dans son département.
Selon une enquête menée par Greenpeace, Forest Monitor et le Centre pour l’environnement et le développement (Ced), l’État perdrait en moyenne 100 milliards de francs CFA chaque année dans le secteur forestier, du fait de l’exploitation illégale (60 milliards pour Global Witness). Toutefois, ce montant ne fait pas la part entre le coût dû à la corruption et celui dû à la fraude classique.
Les ONG soulignent notamment que, bien que la loi le leur interdise, des hauts fonctionnaires camerounais exploitent des forêts via des prête-noms.
Floyd Miles
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