Le nombre de personnes vivant sur la planète terre a doublé en près de 50 ans par rapport aux 4 milliards de personnes qui y vivaient sur en 1975. En 1950, la population mondiale était estimée à 2,6 milliards. Aujourd'hui, nous sommes passés à 8 milliards de personnes. Cette augmentation conduit à prolonger des réflexions quant à l'impact qu'elle aura sur le continent; D'autant plus que l'Afrique s'impose comme un centre majeur de cette population mondiale . Une grande partie de la croissance projetée jusqu'en 2050 proviendra de huit pays seulement donc quatre pays d'Afrique subsaharienne  à savoir le Nigéria, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie et la Tanzanie. Des estimations qui font ressurgir la théorie animée par le pasteur thomas Malthus et les normes données par Pie XII sur la limitation des naissances. La population de l'Afrique subsaharienne augmente de 2,5 % par an, soit plus de trois fois la moyenne mondiale. Une partie de cette augmentation est due à une espérance de vie prolongée, bien que la taille de la famille demeure un facteur déterminant. Les femmes d'Afrique subsaharienne ont en moyenne 4,6 naissances vivantes, soit le double de la moyenne mondiale actuelle de 2,3.

A titre d'exemple, à Lagos, au Nigeria, plus de 15 millions de personnes se partagent voire se discutent tout, de l'électricité à l'éclairage de leur maison en passant par des sièges dans des bus bondés.

 Selon les Nations Unies, la population du pays le plus peuplé d'Afrique devrait continuer de croître au cours des 30 prochaines années, passant de 216 millions cette année à 375 millions. Cela fait du Nigéria le quatrième pays le plus peuplé du monde après l'Inde, la Chine et les États-Unis. La démographie est déjà à l'origine de bon nombre d'événements qui se produiront au cours des 15 prochaines années, entre ce nouveau seuil de 8 milliards et les 9 milliards projetés en 2037. Pendant ce temps, la population de l'Inde dépassera celle de la Chine, tandis que la République démocratique du Congo et l'Éthiopie rejoindront la liste des dix pays les plus peuplés du monde. Plus de 50 nouveaux pays auront des taux de fécondité inférieurs aux niveaux alternatifs. Les taux de natalité continueront de croître et les crises causées par le changement climatique augmenteront les migrations dans le monde. Connaître les changements à venir permet d'investir aujourd'hui dans la préparation de demain. Sommes-nous trop nombreux sur cette planète ? Selon de nombreux experts, ce n'est pas la bonne question. "Trop pour qui ? Trop pour quoi ? Trop ou pas? Ces 8 milliards de personnes existent déjà et la population va continuer de croître à 9,7 milliards d'ici 2050, en raison du nombre important de jeunes. Une très large part de cette croissance aura lieu même si les pays à la fécondité la plus élevée tombaient dès aujourd'hui à deux enfants par femme. Le Projet Drawdown fait de l'éducation et du planning familial deux piliers de ses quelques 100 solutions pour freiner le réchauffement climatique : « Au niveau mondial, une population plus réduite avec des niveaux de consommation durables permettraient de réduire la demande d'énergie, de transports, de matériaux, de nourriture et de ressources naturelles »; ce qui va en droite ligne d'avec la pensée de THOMAS MALTHUS: «Les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables, ne peuvent jamais augmenter à un rythme plus rapide sur celui qui résulte d’une progression arithmétique.» Parce que « chaque personne née sur cette Terre, ajoute un stress supplémentaire sur la planète ». Doit s'attendre à ce que le monde adopte la théorie malthusienne qui n'envisage que deux solutions à savoir : «l’obstacle destructif» représenté par les famines, les guerres et les épidémies qui réduisent régulièrement la population par surmortalité́ et «l’obstacle préventif», résultant de la contrainte morale, qui impose par exemple le mariage tardif et la chasteté́?

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