Le Kenya et l'Union européenne signent un accord de libre-échange.
Dernière mise à jours il y'a 1 ansCet accord commercial entre le Kenya et l'Union européenne permettra aux produits kenyans d'entrer sur le marché de l'UE sans droits de douane ni quotas. En retour, les principales économies d'Afrique de l'Est ouvriront progressivement leurs marchés à davantage de produits européens.
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Appelé « Accord intérimaire de partenariat économique (AIPE) », cet accord, marque une étape importante dans les efforts déployés par Bruxelles pour stimuler les relations économiques avec l'Afrique. Nairobi a également accepté de prendre des engagements contraignants en matière de protection de l'environnement et de droits des travailleurs, des exigences européennes qui avaient compliqué les négociations commerciales avec d'autres pays à revenu intermédiaire tels que le Brésil et l'Indonésie.
En effet, l'UE gère ses relations commerciales avec les pays tiers par des accords commerciaux. Ceux-ci visent à créer de meilleures opportunités commerciales et à surmonter les obstacles au commerce.
La politique commerciale de l'UE contribue également à promouvoir les principes et valeurs européens, à commencer par la démocratie et les droits de l'homme, mais également l'environnement et les droits sociaux. Selon le Financial Times du mercredi 14 juin, citant un haut fonctionnaire de l’UE « Il s'agit d'un partenariat d'égal à égal. Le Kenya veut montrer [...] qu'il est un bon endroit où les entreprises européennes peuvent s'installer. Cet accord envoie un message très fort aux investisseurs européens ».
Précisons qu'au sens large, un accord de libre-échange, est un accord international entre deux parties, qui réduit les obstacles commerciaux entre elles.
L’objectif est simple : augmenter les débouchés des entreprises en leur ouvrant d’autres marchés et ainsi donner un coup de pouce à la croissance économique, voire à l’emploi dans les pays signataires…
Un accord de libre-échange comprend donc au moins la diminution des droits de douane dans certains secteurs. Avec des volumes limités (quotas) pour certains secteurs jugés plus fragiles, comme le bœuf dans les accords UE-Canada ou UE-Mercosur. Mais aussi l’ouverture mutuelle de marchés publics ou encore la reconnaissance de normes et d’indications géographiques protégées chez chacun des partenaires, par exemple.
Les accords les plus récents comprennent également des systèmes de règlement des différends, notamment en cas de conflit entre une entreprise et un Etat à propos d’une législation contraire à l’accord ou entre parties signataires. Enfin, certains incluent des critères politiques (amélioration des droits fondamentaux…), sociaux ou environnementaux, toutefois moins contraignants.
Bien que prévue dès le traité de Rome de 1957, la politique commerciale européenne a pris de l’ampleur à la fin des années 2000.
Floyd Miles
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