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La production laitière du Cameroun connait une forte baisse.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le Cameroun a produit 160 000 tonnes de lait au cours de l'année 2021, selon l'Institut national de la statistique (INS). Une production qui a diminué de 12% par rapport à celle de 2020.

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Le Cameroun produit environ 170.000 tonnes de lait par an, loin de la demande nationale qui est de 300.000 tonnes. 30 milliards de francs CFA sont dépensés annuellement pour l’importation de lait au Cameroun. Le paradoxe est que le pays dispose d’énormes potentialités qui peuvent couvrir les besoins nationaux et même exporter vers d’autres pays d’Afrique.

Les vaches produisent seulement un ou deux litres de lait par jour, 150 jours dans l’année. Dans des cas d’environnements particuliers, les vaches produisent jusqu’à cinq litres de lait par jour. Le niveau de la production laisse à chaque seulement 8 kg de lait par an, au lieu de la norme mondiale de 45 kg par habitant.

La grande partie de la production locale de lait frais passe par la transformation traditionnelle. Que ce soit en milieu urbain que rural, le matériel utilisé par les opérateurs du secteur reste aussi artisanal qu’autrefois. Elle est majoritairement l’affaire des familles d’éleveurs.

Si la production nationale a connu une augmentation de 7% depuis 2014, pour s’établir à près de 275 000 tonnes en 2019,  Cette même année, le Cameroun a produit localement 207 216,1 tonnes contre 266 274,5 tonnes en 2018, soit une baisse de 59 05,4 tonnes (22,18%), comme le révèle la   « Situation des productions et des importations du sous-secteur élevage, pêches et industries animales en 2019 », du ministère de l’Elevage, des Pêches et de l’Industrie animale.

Toutefois, au regard de la forte demande nationale en produits laitiers et de l’évolution des marchés internationaux, la production laitière présente de réelles opportunités à court et moyen terme dans les régions de l’Adamaoua, du Nord-ouest, du Nord, de l’Extrême-Nord dans l’Ouest (Noun, Bamboutos), le Centre (Mbam et Kim, Haute Sanaga), et de l’Est (Kadey, Lom et Djerem). Il convient donc de mettre les bouchées doubles pour valoriser et plus rentabiliser ce secteur qui pourra aboutir à moins d'importations et à donner à l’Etat une bouffée d’air économique.

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bernardo carlos ndjomo
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