Pour pallier cette situation néfaste, le maire de la ville entend recruter de nouveaux opérateurs avec, dans la mesure du possible, un opérateur par arrondissement. L’idée  a été émise à l’issue d'une réunion de concertation entre la CUY, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), le préfet du Mfoundi, les maires d’arrondissement, les chefs traditionnels du Mfoundi et les deux sociétés en charge de la gestion des ordures dans la ville. Au cours de cette rencontre, les différentes parties sont tombées d’accord sur la création des sites de dépôt d’ordures de transit pour tenter de résorber le problème. « Il s’agit des zones de rétention provisoire des ordures pour pallier les longues distances et la densité du trafic qui ralentissent leur transport vers la décharge de Nkolfoulou », explique-t-on à la CUY.

Si « le traitement des ordures coûte cher pour la mairie de la ville.",  pour le maire : « Nous n’avons pas assez d’argent. Quant aux mairies d’arrondissement, elles n’ont même pas de ressources pour traiter cette matière ; mais jusque-là, ces mairies avec les comités de développement s’impliquent ». C’est pourquoi une redevance payable par les producteurs de déchets sera installée pour remédier à la modicité des ressources disponibles.

Précisons que les principales raisons de l'envahissement de la ville par les ordures relèvent tout d'abord de l'incivisme, le « nombre insuffisant » des acteurs en charge de la collecte, de l’explosion démographique et de l’extension rapide de la ville...