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Hôtel Marriot: l’État du Cameroun et IBC essuient un revers.

Dernière mise à jours il y'a 9 mois

Le tribunal administratif du Littoral (TAL), a rejeté la requête en opposition formulée par Immigration & Business Canada (IBC), après l’annulation par ladite juridiction du bail emphytéotique de 50 ans (renouvelable), concédé par l’État du Cameroun à cette société porteuse du projet de construction de l’hôtel Marriot, sur un terrain d’un peu plus de 2,63 hectares au quartier Bali, dans le 1er arrondissement de la capitale économique du Cameroun.

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Ce n’est pas la première fois que ce tribunal rend un pareil verdict. En effet, le 25 mai 2023, le TAL avait annulé en premier et dernier ressorts, les quatre décisions administratives allouant le terrain pour la construction du complexe hôtelier. Cela faisait suite à un recours déposé en avril 2021 par des expropriés contestant le décret du Premier ministre du 9 janvier 2020, qu’ils estimaient violer la loi de 1985 sur l’expropriation pour cause d’utilité publique. D’après Me Richard Nseke Njoh, l’un des conseils des expropriés de Bali, cette requête a été déclarée « irrecevable pour défaut de qualité » par la juridiction administrative. À en croire ce dernier, il s’agit d’une nouvelle victoire pour les victimes et d’un nouveau revers pour l’État du Cameroun et son partenaire IBC.

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