Le 20 février, la Guinée équatoriale a autorisé les sociétés britannique et canadienne Panoro Energy et Africa Oil Corporation à exploiter trois blocs pétroliers. Il s'agit du bloc EG-01 et des blocs offshore EG18 et EG-31. Aux termes de l'accord signé, Panoro Energy qui sera listée à la bourse de Londres, a acquis une participation de 56 % et le contrôle du bloc EG-01 de 30 à 500 m. La société va travailler avec des partenaires. Il s’agit de Kosmos Energy (24%) et la compagnie pétrolière nationale GE Pétrole (20%). Elles mèneront des études de données sismiques afin d'identifier les réserves d'hydrocarbures collectées sur une période de trois ans.

« L’attribution du bloc EG-01 est une expansion naturelle et complémentaire de notre portefeuille en Guinée équatoriale, et est conforme à notre stratégie d’exploration axée sur les infrastructures, augmentant notre accès à un large inventaire de perspectives et de pistes pétrolières à une distance de rattachement des installations de production existantes pour une exposition financière modeste. Panoro est heureux de devenir un opérateur en Guinée équatoriale », confie John Hamilton, le PDG de Panoro Energy. Le développement des blocs offshore EG-18 et EG-31 qui sont dorénavant à la charge de la société canadienne Africa Oil corporation, a conclu deux accords de partenariat public-privé qui lui permettront d'entrer sur le marché prometteur de la Guinée équatoriale. Grâce à ces accords, le Canada détient une participation de 80 % dans les blocs EG-18 et EG31, GE Pétrole en détient 20 %.

 Le bloc EG-31 a actuellement plusieurs générations de gaz dans des eaux peu profondes de moins de 80 mètres et est stratégiquement situé à proximité d'infrastructures existantes telles que le champ gazier d'Alba et le terminal terrestre de gaz naturel liquéfié (GNL) de Punta Europa. Africa Oil Corporation a également déclaré que les découvertes futures pourraient représenter un développement gazier à faible coût et à faible risque et renforcer davantage la position du pays en tant que plaque tournante mondiale du GNL. L'entrée de Panoro Energy et d'Africa Oil dans le secteur énergétique du pays est de bonne augure pour l'avenir radieux du pays ; Surtout quand on sait que la production de pétrole est passée de 162 000 barils par jour en 2018 à 88 000 barils par jour fin 2021. Cette baisse de production s'explique par le vieillissement des grands gisements pétroliers, dont Zafiro.