L'exercice 2021 au sein du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (Feicom) a été marqué par un certain nombre d'activités contribuant au développement des communes décentralisées (CTD). Dans ce dossier, plusieurs accords ont été signés, notamment avec le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), la coopération allemande et l'Union européenne. Résultats, 446 aides financières ont été accordées à 160 communes et communautés urbaines, en vue de la réalisation de 444 projets de développement socio-économiques, pour un montant global de 48,6 milliards de F. Dans cette enveloppe, 54,1% ont été attribués à la construction des infrastructures socio-économiques, parmi lesquelles 40 salles de classe, 692 boutiques, 24 forages, 10 réseaux d’adduction en eau potable, 288 lampadaires etc.

 Ce chiffre d'affaires a baissé de 9,27% par rapport à 2020, selon un rapport de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). Pour cause, la régression de 22,68% du recouvrement des intérêts sur les prêts dont la maturité est de 20 ans.

 En outre, les états financiers du Feicom mentionnent qu'en 2021,  le bras séculier de l’Etat en matière de développement communal, a centralisé des impôts communaux soumis à péréquation (quote-part centralisée des centimes additionnels communaux ; redevance forestière annuelle centralisée et affectée aux CTD, droits de timbre automobile ; taxe de développement local des salariés du secteur public et des grandes entreprises) à hauteur de 103,9 milliards au lieu des 93,7 milliards prévus. Ainsi,  « ce relèvement des recettes a entraîné l’augmentation du budget de 19,27% qui a été acté par un collectif budgétaire. »

Les autres produits et profits, constitués des ventes d'équipements Feicom, des travaux et attributs des élus locaux et des dons des collectivités locales dans le cadre du financement des projets, se sont élevés à 970,4 millions. En effet, il y a eu une augmentation de 216,66% par rapport à 2020, 306,4 millions contre 138,9 millions en 2019. Selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), cette croissance exponentielle dépendra d'une augmentation des paiements en ligne des revenus non imposables.