Expansion des BRICS : veto de l'Inde et du Brésil.
Dernière mise à jours il y'a 1 ansSelon une note publiée le 27 juillet par l’agence américaine Bloomberg, spécialisée dans l’économie et la finance, les délégations indienne et brésilienne se sont opposées à l’élargissement rapide des BRICS, qui comptent actuellement cinq pays (Brésil, Inde, Chine, Russie, Afrique du Sud), lors des réunions préparatoires du sommet qui doit se tenir en Afrique du Sud du 22 au 24 août.
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En effet, les deux pays souhaitent, cependant, que ces nouveaux pays soient d’abord accueillis en tant qu’« observateurs » ou « partenaires » avant d’être admis en tant que membres à part entière à une étape ultérieure.
Dans ce sens, l’Inde a proposé que le groupe se tourne vers des démocraties telles que l’Argentine et le Nigeria pour élargir le bloc, plutôt que de considérer l’Arabie saoudite, dont le régime est qualifié de « dynastique et autocratique », par un responsable indien cité par Bloomberg.
Par ailleurs, les informations obtenues précisent que la Chine a insisté pour ouvrir dans l’immédiat les adhésions à des pays avec lesquels elle entretient des relations privilégiées. Ainsi, 22 pays dont la Thaïlande, l’Arabie Saoudite, L’Indonésie, l’Egypte et l’Algérie avaient annoncé leur volonté d’être intégrés dans la coalition qui n’a, jusque-là, admis que l’Afrique du Sud en son sein, une année après sa création en 2009.
En visite à Pékin, il y a deux semaines, le président algérien avait annoncé son intention d’injecter 1,5 milliard de dollars dans la banque des BRICS. Une décision qui n’a pas manqué de susciter interrogation et étonnement dans les milieux financiers. D’une part, l’institution en question est encore à l’état de projet ; d’autre part, la capitalisation d’une banque suppose l’avis des organes qui en gèrent et contrôlent le fonctionnement. Une annonce extérieure précédant la décision de ces mécanismes ne saurait être associée dans l’actionnariat, quand bien même cette structure serait opérationnelle.
L’empressement algérien à afficher un profil de partenaire économique et financier fiable et crédible vient encore d’être illustré au sommet Russie-Afrique de Saint Pétersbourg où le premier ministre Aimène Benabderrahmane a déclaré en aparté que le PIB de l’Algérie (estimé à 190 milliards de dollars) s’élevait désormais à 225 milliards de dollars et que son pays visait un taux de croissance économique de 5% au cours de l’année 2023. Une annonce dont les mécanismes et les sources n’ont pas été dévoilés.
Floyd Miles
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