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Enjeux du sommet africain sur le climat.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le financement face aux changements climatiques en Afrique est au cœur des discussions du sommet de l'Union Africaine, qui se tient à Nairobi au Kenya depuis lundi 4 septembre 2023.

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 Bien que les COP aient déjà tracé les sillons et pleins de promesses aient été faites à l’égard du continent, quoi que rien de concret n’ait été réalisé, on peut tout de même se réjouir de la belle initiative de l’Afrique d'organiser le premier sommet africain sur le climat.

C’est un sommet qui se veut porteur d’intérêts et interpellateur au vu des hautes pointures présentes à l’instar d’Antonio Gutteres, secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, en fonction  depuis le 1er janvier 2017. Ce sommet historique vise notamment à attirer des financements internationaux pour des projets verts sur le continent africain, qui pourrait ainsi se développer économiquement tout en luttant contre le réchauffement climatique qui le frappe durement.

Selon les explications de l'organisation ClimateWorks dans un blog récent, « le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a généré de l'élan, mais peu d'actions concrètes pour réimaginer le système financier international afin de lutter contre l'inégalité et les changements climatiques ». Même si le site internet du sommet pour le climat en Afrique comporte des éléments d'optimisme, la capacité des pays africains à mobiliser des ressources pour l'adaptation face aux effets des changements climatiques reste limitée. Selon un rapport de 2022 du Climate Policy Initiative, le monde s'était engagé à soutenir le continent avec une moyenne de 280 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030 pour répondre au problème. Jusqu'à présent, seulement 30 milliards de dollars en moyenne ont été mobilisés.

On note surtout une contribution plus faible du secteur privé (13%), alors que dans certains pays comme le Canada et les Etats-Unis, elle atteint 96%. Les organisateurs de l'African Climate Summit s'attendent à des annonces d'engagements concrets, mais la diversité des défis et des besoins en Afrique présume déjà que cela nécessitera bien plus que des annonces.

Au cours du sommet, les Emirats arabes unis, qui accueilleront la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP28) en fin d'année, ont promis 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) d'investissement dans les énergies propres en Afrique. Cette enveloppe permettra de développer 15 gigawatts d'énergie propre d'ici à 2030, a expliqué Sultan Al Jaber, qui dirige la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis ADNOC et la société gouvernementale d'énergies renouvelables Masdar.

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