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Énergie solaire : le Cameroun sur une bonne voie.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le développement du solaire au Cameroun est en pleine expansion et l’inauguration des deux plus grandes centrales solaires du pays le 19 septembre par le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, le prouve à suffisance.

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Dotées d’une capacité cumulée de 30 MW, ces infrastructures énergétiques ont été construites dans les villes de Guider, dans la région du Nord, et de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Grâce à ces centrales solaires, les centrales thermiques utilisées auparavant pour renforcer l’offre de production dans cette partie du pays peuvent maintenant être arrêtées, ce qui génère des économies budgétaires pour l’État. En effet, l’entrée en service officielle de ces centrales permet de réduire les coûts liés à l’utilisation des centrales thermiques, tout en améliorant la fiabilité de l’approvisionnement énergétique.

Cette avancée obéit à l'objectif du projet Promotion de l’Utilisation des Energies Renouvelables et des Technologies Energétiques Efficaces dans les Ménages (PUERTEM). En effet, ce projet vise à améliorer l’accès à l’énergie dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, à travers la promotion des systèmes d’énergie solaire et de biomasse contextualisés.

Malgré le fait que le Cameroun dispose d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables, avec notamment un important gisement solaire et de grandes ressources de biomasse, l’accès à l’énergie demeure cependant précaire, notamment dans les zones rurales. Cette précarité est plus sévère dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où le taux d’électrification est très faible, moins de 22%, et dans lesquelles plus de 95% des ménages utilisent le feu de bois comme énergie de cuisson.

 Etant donné que ces régions sont situées dans une zone à écologie fragile, présentant une vulnérabilité socio-économique et environnementale, le ministère de l’Eau et de l’Energie a développé avec l’appui de l’UNESCO, ce projet d’une durée de deux ans qui bénéficie d’un financement de l’India-UN Development Partnership Fund.

Selon le ministre Gaston Eloundou Essomba, « l’entrée en service officielle de ces deux centrales solaires permettra d’améliorer de manière substantielle la qualité du service public de l’électricité dans la partie septentrionale du pays, jadis sujette à des baisses drastiques de production du barrage de Lagdo, dues à des problèmes d’hydrologie. »

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bernardo carlos ndjomo
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