Douanes: 220 équipements exonérés des taxes et droits de douanes pour 2 ans.
Dernière mise à jours il y'a 7 moisEn application de l’article 5 alinéa (3) de la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice budgétaire 2024, le ministre des Finances (Minfi) Louis Paul Motaze a signé le 13 mars 2024, une circulaire exonérant des taxes et droits de douanes jusqu’en décembre 2025 à près de 220 équipements.
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Le membre du gouvernement distingue 04 grandes catégories dont les produits et/ou intrants seront exonérés des taxes. Il s’agit pour les citer, des équipements et matériels pour la pisciculture et la pêche où 67 produits sont concernés (équipements ou appareillage pour pompage et aération de l’eau à usage agricole, incubateurs, compteurs d’alevins, mobiliers d’écloseries, matériel de comptage et tri d’œuf de poisson, etc.). Pour ce qui est de l’élevage des bovins et caprins, 67 produits sont également affranchis des droits des taxes et droits de douanes. On peut énumérer dans la foulée : des cases à veaux, le chariot de traite, le kit d’insémination artificielle bovine, le broyeur de tige, les boucles d’identification des œufs etc...
En ce qui concerne l’élevage de la volaille, 38 produits seront exemptés. Il s'agit en substance des abreuvoirs poulet de production, couvoirs industriels complets neufs, mangeoires, plumeuses manuelles, batteries d’élevage… Les équipements et matériels pour l’équipement des porcs ne sont pas en reste. Ici, 40 produits sont dispensés des taxes et droits de douanes. Il s’agit entre autres : des sondes d’insémination, des cages de contention, des microscopes, des sacs de collecte des semences, des produits pour le traitement de la semence. L’élevage des lapins ferme la queue de la liste avec 08 produits qui seront exonérés des taxes notamment les caisses de transport des lapins, la cage de maternité pour lapins, etc...
Ces exonérations interviennent dans un contexte d’implémentation du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (Piisah); l’Etat met ainsi les producteurs à rude épreuve moyennant ces allègements. Car, à travers ces exonérations, l’on devrait ressentir au bout de 2 ans, un relèvement considérable du niveau de la production du poisson, des œufs, du porc, du lait, de la volaille. Ce qui aurait un impact positif sur les prix pratiqués sur le marché. Concomitamment, cette embellie devrait logiquement induire une baisse d’importations de ces produits alimentaires qui aggravent le déficit de la balance commerciale du Cameroun chaque année.
En termes de chiffres, la production de lait au Cameroun est ressortie à 110 374 tonnes en 2023, selon les données avancées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute lors de la présentation du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour 2024. Ce volume est 6 fois inférieur à la demande nationale de lait qui se situerait à 630 000 tonnes en 2025 d’après le Piisah. Quant au poisson, la demande en 2022 était estimée à 493 325 tonnes, alors que l’offre n’était que de 223 400 tonnes en 2021 soit moins de la moitié de la demande. La production de la viande de porc, de la volaille ou encore des œufs, n’est non plus satisfaisante du point de vue global.
Floyd Miles
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