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Crise israélo-palestinienne : un poids économique pour les pays du Sahel

Dernière mise à jours il y'a 3 semaine

La crise israélo-palestinienne, qui dure depuis des décennies, a des conséquences économiques loin d'être négligeables pour les pays du Sahel. Alors que la région est déjà confrontée à de nombreux défis, notamment la pauvreté, la sécheresse et les conflits armés, l'impact de la guerre sur les économies africaines est particulièrement préoccupant.

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L'impact de la guerre sur les économies fragiles de la région

Selon un rapport récent de la Banque mondiale, la crise israélo-palestinienne a entraîné une baisse significative des échanges commerciaux entre les pays du sud-Sahel et le Moyen-Orient. Les exportations de produits agricoles, tels que le coton et les arachides, qui constituent une partie importante de l'économie de la région, ont chuté de plus de 30% depuis le début de la crise.

"La crise israélo-palestinienne a un impact direct sur notre économie, nous avons perdu des marchés importants pour nos produits, ce qui affecte la vie de milliers de personnes dans notre pays", déclare David, commerçant camerounais.  De plus, la guerre a entraîné une augmentation des prix des produits de base, tels que les denrées alimentaires, ce qui pèse lourdement sur les budgets des ménages. Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), les prix des denrées alimentaires ont augmenté de plus de 50% dans certains pays du Sahel depuis le début de la crise.

"La situation est très préoccupante", déclare Fatoumata Doumbia, responsable de programme à l'ONG Action contre la faim. "Les gens ont déjà du mal à accéder à des alimentations de base, et la crise israélo-palestinienne n'a fait qu'aggraver les choses."

Pour faire face à cette situation, les pays du sud-Sahel doivent prendre des mesures pour diversifier leur économie et réduire leur dépendance aux marchés internationaux. Ils doivent également renforcer leur coopération régionale pour partager les ressources et les connaissances.


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