Les analystes de S&P affirment que l'économie devrait continuer à se redresser, avec une croissance à un taux annuel de 3,3 % de 2023 à 2026. En effet, le solde budgétaire est encore fortement corrélé au pétrole. Le pays est le principal producteur du continent mais  « La dépendance du pays à l’égard du secteur pétrolier reste un risque, compte tenu d’un ralentissement prévu des prix du pétrole et d’une croissance atone de la production, qui pourraient freiner la croissance économique globale au Congo-Brazzaville, ainsi que les soldes budgétaire et courant du gouvernement ». La notation souveraine du Congo-Brazzaville reste exposée à l'incertitude du service de la dette et aux vulnérabilités budgétaires et le pays reste dépendant de l'amélioration des conditions économiques pour respecter ses engagements budgétaires. Alors que le gouvernement bénéficiera d'un excédent budgétaire en 2023-2026, le fardeau du service de la dette reste élevé et pourrait être inquiétant à moins que le gouvernement ne se restructure.

Martelons que l'économie du Congo dépend fortement d'une production pétrolière volatile et imprévisible, qui représente 80 % des exportations et 45 % du PIB.  La croissance du PIB atteindra 3,7 % en 2023, avec une moyenne de 3,3 % de 2023 à 2026, contre 2,6 % l'an dernier. Le pays a bénéficié des prix élevés du pétrole qui ont assoupli les conditions de liquidités dans l'économie.