Cameroun : vers l'émission d'un nouvel emprunt obligataire en 2023.
Dernière mise à jours il y'a 2 ansC'est la septième fois que le Cameroun demandera aux citoyens de la CEMAC d'épargner pour financer une partie du déficit budgétaire.
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Une fois de plus, le Trésor public camerounais est revenu cette année sur le marché financier de la CEMAC pour un emprunt obligatoire de 200 milliards de FCFA. Selon le calendrier prévisionnel des émissions de titres publics de l'exercice 2023, élaboré par le Minfi, la transaction aura lieu en mai 2023. Il s'agit de la septième sollicitation publique à l’épargne de l'histoire financière publique camerounaise et la deuxième consécutive depuis l'unification physique et institutionnelle des deux bourses (Bourse de Douala et Bourse des valeurs mobilières d'Afrique centrale (Bvmac)).
Malgré sa confiance dans ce marché, le Cameroun n'a pas utilisé ce mécanisme pour mobiliser des fonds depuis 2018, préférant émettre des OTA (Obligations du Trésor assimilables) de moyen et long terme sur le marché des titres publics de la Beac. La différence est que, pour le premier, l’émetteur doit s'appuyer sur un certain nombre de prestataires agréés pour structurer, organiser et réaliser l’emprunt. Un service payant qui représente souvent jusqu'à 2,1% du montant total. Pour le second par contre, les titres sont souscrits gratuitement et ne nécessitent pas l'intervention d'un intermédiaire pour fonctionner. Pour illustration, sur les 240 milliards de FCFA levés grâce à l'émission d'OTA, l'État a pu économiser environ 5 milliards de FCFA.
Il est clair que les coûts peuvent être plus élevés en raison du retour plus marqué des autres émetteurs. En 2022, le pays n’a pu attirer les investisseurs qu'avec un taux d'intérêt de 6,25 %. C'est d’ailleurs le plus élevé de ses interventions.
Cherchant 200 milliards de francs CFA pour financer des projets de développement, le Cameroun s'est finalement vu proposer un total de 239 milliards de francs CFA, mais seuls 235 milliards ont été retenus. Un consortium d'arrangeurs, comprenant Afriland Bourse and Investment (ABI), Société Générale Capital Securities et Upline Securities Central Africa, avait garanti une acquisition ferme de 180,5 milliards de francs avant même l’ouverture de l'appel d'offres.
Floyd Miles
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