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Cacao non tracé: le Cameroun prépare sa défense.

Dernière mise à jours il y'a 7 mois

Le gouvernement camerounais a récemment été confronté à des accusations de déforestation liées à la cacaoculture. En effet, l’Union européenne a mis en place un nouveau règlement qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025, obligeant les pays exportateurs de cacao à prouver que leurs exploitations créées après 2020 n’ont pas entraîné de déforestation.

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Pour répondre à ces accusations, le gouvernement camerounais a décidé d’évoquer l’exception de l’origine camerounaise en matière de cacaoculture. Ainsi, il prépare actuellement un mémoire de défense afin de démontrer à la partie européenne que les nouvelles exploitations de cacao mises en place après 2020 ont été développées sans causer de déforestation.

Cette initiative vise à protéger l’image de l’industrie du cacao au Cameroun, tout en s’assurant que les pratiques agricoles respectent les normes environnementales internationales. Le gouvernement entend ainsi prouver que le pays est engagé dans une production de cacao durable et respectueuse de l’environnement. « Nous avons un plaidoyer que nous portons auprès de Bruxelles. La culture du cacao au Cameroun ne procède pas par la déforestation ; nous ne détruisons pas la forêt. Le cacao au Cameroun est cultivé sous les arbres. Ce qui signifie que même le cacao provenant des  extensions intervenues après décembre 2020 devrait continuer à être écoulé sans restrictions, ni entraves, vers le marché européen », martèle le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, qui lançait ce 16 avril, les opérations d’identification des producteurs de cacao bénéficiaires de la prime spéciale du Président de la République, dont le montant pour cette année est de 2 milliards FCFA.

Ce plaidoyer en cours d’élaboration pourrait porter des fruits auprès de la partie européenne, dans la mesure où l’actuel chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun, Jean-Marc Chataigner, de passage dans la localité de Nguinda (région du Centre), en janvier dernier, a salué la spécificité de la culture du cacao dans cette localité.

 

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