Actu Eco » Politiques Publiques

Aviculture : hausse du prix du poulet.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Juste avant le début des classes, le prix du poulet s'est envolé. Une situation qui met en péril le panier de la ménagère.

Lire aussi : République centrafricaine : le président Touadera proteste contre l'embargo sur les diamants et les armes.

Plusieurs raisons justifient cette situation qui prévaut depuis quelques semaines déjà. D’une part les intrants : D’après certains producteurs, ces produits indispensables à la production du poulet ont connu une augmentation chez certains opérateurs comme Belgocam qui commercialise les produits destinés à l’élevage. «Le prix de poussin qui était à 400 FCFA est désormais à 550 FCFA, le sac de provende de démarrage qui se vendait à 18000 FCFA se vend désormais à 21 500 FCFA, la provende de croissance qui était à 17 000 FCFA a grimpé à 18 500 FCFA, et celle de la finition est désormais à 17 500 FCFA contre 16 500 FCFA», explique Marcel Etoundi, éleveur ; Qui renchérit : « le kilo de maïs qui se vendait à 300 FCFA est en hausse de 15 FCFA. Le tourteau de soja a lui aussi connu une hausse quittant de 24 500 FCFA le sac de 50kg à 26 000 FCFA. Le tourteau d’arachide est désormais à 350f le kg contre 300 FCFA, le tourteau de coton est vendu à 320 FCFA le kg contre 280 FCFA depuis l’année dernière. Même le ‘‘kopo’’ est en hausse de 300 de son prix initial qui était 500 FCFA ».

Du côté de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), ce contexte est à mettre à l’actif « des intermédiaires qui font renchérir le prix du poulet car ils prennent le poulet dans les fermes et ils mettent des marges très élevés, ce qui rend le poulet cher sur le marché », argue sur les antennes de la Crtv, François Djonou Président de l’Ipavic.

Pour endiguer ce phénomène qui tend à devenir récurrent, l’Ipavic envisage de nouvelles mesures. « Nous sommes en train de mener une réflexion qui va dans le sens de la nouvelle loi des interprofessions qui a été promulguée par le chef de l’Etat. Il s’agit ici de la transformation du poulet car tant qu’on va continuer de vendre le poulet sur pieds on aura toujours ce problème, il faudrait donc le transformer (…) dans un avenir proche nous allons vendre du poulet sous la forme déjà tué et nettoyé pour la chaîne de froid.», poursuit François Djonou.

bernardo2
bernardo carlos ndjomo
307 0

Commentaire(s) du post

Nous sommes ravis que vous souhaitiez laisser un commentaire sur notre site. Pour nous aider à maintenir un environnement respectueux et constructif, nous vous invitons à fournir votre nom, prénom et adresse e-mail. Cela permettra également de créer une communauté engagée et authentique. Nous apprécions votre contribution et nous avons hâte de lire votre commentaire. Merci d'avance!

Africa First Club

Inscrivez vous à notre Newsletter

© Africa First Club. All Rights Reserved. Design by Brice eyebe