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Aide aux réfugiés: la Cameroun témoigne sa solidarité au Nigeria.

Dernière mise à jours il y'a 3 mois

Le gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, a présidé le 1er aout 2024, la remise des dons d'une valeur de 100 millions de FCFA aux 78 000 réfugiés nigérians du camp de Minawao.

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Les denrées distribuées, d'une valeur de 100 millions de FCFA (environ 165.000 dollars américains), comprenaient des sacs de riz, du mil, du sorgho, du maïs, des huiles végétales, du haricot, des arachides et des légumes secs...

Le gouverneur a remercié les partenaires humanitaires et la population locale pour les efforts consentis afin d'offrir une hospitalité remarquable aux réfugiés en terre camerounaise. Cette initiative du Président de la République vise à apporter un soutien substantiel aux réfugiés nigérians au Cameroun, tout en cherchant des solutions pour faciliter leur retour progressif dans leur pays lorsque les conditions seront réunies.

En effet, face à  une croissance continue des refugiés, le Cameroun a planifié le rapatriement volontaire progressif de 20 000 réfugiés nigérians, dans l'espoir que les conditions s'améliorent dans leur pays.

 La crise humanitaire provoquée par le conflit armé au Nigeria a entraîné un afflux massif de réfugiés au Cameroun, notamment dans la région de l'Extrême-Nord. Le don de 100 millions de FCFA annoncé par le Président Paul Biya témoigne de la solidarité du Cameroun envers ces populations vulnérables. Cependant, cette crise soulève de nombreux enjeux complexes qui nécessitent une réponse globale et durable.

Construit en 2013 à 70 km de la frontière nigériane pour accueillir les victimes du groupe terroriste Boko Haram, le camp de Minawao n’a pas été conçu pour durer. Pourtant, une décennie a passé et le camp est toujours là.

Situé dans le département camerounais du Mayo-Tsanaga, le camp de Minawao était déjà considéré comme saturé, alors que la population y était deux fois moins qu’actuellement. À présent, avec environ 77 000 réfugiés, les organisations humanitaires présentent la situation comme insoutenable.


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