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Viande bovine: la Sodepa rassure.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Dans une interview accordée à nos confrères du quotidien à capitaux publics, Denis Koulagna a fait savoir que : « La Sodepa est parée pour la période des fêtes qui arrive ».

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Pour éviter les goulots d'étranglement plus ou moins fictifs qui alimentent couramment la spéculation sur les marchés camerounais lors des fêtes de fin d'année, le directeur général de la Société pour le développement et l'exploitation des productions animales (Sodepa) a déclaré que l'entreprise publique, qui abat 600 têtes de bétail pour approvisionner les bouchers, prévoit de porter ce nombre à 1 000 par jour pendant les fêtes de fin d'année. Actuellement, la consommation de viande rouge par habitant est de 9 kg. Pour maintenir cette consommation à des niveaux déjà très bas, le gouvernement doit s'appuyer sur le secteur privé pour relancer la production.

Faut dire que le gouvernement camerounais avait signé un partenariat avec des investisseurs espagnols pour aménager des espaces fourragers dans la partie septentrionale, notamment dans la région de l’Adamaoua, qui abrite une race de bœufs nommée « Goudali», dont la viande est assez prisée. Ce projet, qui est assorti de la mise en place d’un pool d’engins dans le ranch de Faro et le périmètre agropastoral de Djohong, apprend-on officiellement, permettra à la Sodepa: «d’assurer une production de viande de manière soutenue et diversifiée, tant en quantité qu’en qualité au niveau national et de la sous-région». La production nationale reste faible et couvrirait 65% à 75% de la demande, selon une étude du secteur élevage datant de 1995. Cet état des choses s'illustre ainsi qu'il suit : en amont du processus : approvisionnement en intrants, en équipement et matériels d’élevage, amélioration génétique, etc. Au niveau de production : les intrants (fourrage, foin, ensilage, les produits vétérinaires, le matériel animal…), l’encadrement.

En aval du processus : collecte, transformation, conditionnement, stockage et distribution. Des mécanismes qui ne sont en cours de concrétisation au Cameroun. Incidemment, la production de viande en 2019 était d'un peu plus de 107 000 tonnes; une production beaucoup plus élevée que celle de la volaille (103 331 tonnes). Ce qui est sûr, de la viande il y’en aura pendant les fêtes.

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