One Billion Risings intensifie la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dernière mise à jours il y'a 2 ansLe 14 février, la coordinatrice de l'association Aminatou Kalkaba a sensibilisé les femmes de la région du Sahel à l'importance de l'autonomisation.
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Cette nouvelle session a impliqué plus de 100 femmes dans le but d’édifier les femmes et les encourager à lutter pour le droit. Donnant le ton de la session, la coordinatrice Aminatou Kalkaba, a fait sentir aux femmes l'importance de leur autonomisation. Pour la présidente de l'association, les principales causes des violences faites aux femmes sont le manque d'emploi et le silence qu’elles gardent face à la violence. Elle appelle donc les femmes à condamner toutes les pratiques d'agression physique et morale.
Pour passer de la parole aux actes, Aminatou Kalkaba a mis en place des ateliers de formation pour les femmes travaillant dans le petit artisanat et leur a confié des tâches quotidiennes. Au menu, la fabrication de savons, huiles et autres produits artistiques. Pour Fatima Ousmane, une nouvelle participante, « cette formation est une chance » car elle a beaucoup appris.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail. Bien que la violence sexiste puisse toucher n'importe qui, n'importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. En effet, Dans le monde, on estime que 736 millions de femmes, soit près d’une sur trois ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, et/ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne (30% des femmes de plus de 15 ans). Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Les taux de dépression, d’avortement et de contamination par le VIH sont plus élevés chez les femmes ayant subi ce type de violences par rapport aux femmes qui ne les ont pas subies, ainsi que d’autres problèmes de santé qui peuvent durer encore longtemps après que les violences ont cessé. La plupart des violences contre les femmes sont perpétrées par le mari ou le partenaire intime actuel ou passé. Plus de 640 millions de femmes âgées de plus de 15 ans ont été confrontées à la violence perpétrée par leur partenaire intime (26 % des femmes âgées de 15 ans et plus). Parmi celles qui ont été en couple, près d’une fille adolescente sur quatre âgée de 15 à 19 ans (24%) a subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de son partenaire intime ou de son mari. 16% des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont subi cette forme de violence au cours des douze derniers mois.
En 2018, une femme sur sept a subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de son partenaire intime ou de son mari au cours des douze derniers mois (13 % des femmes âgées de 15 à 49 ans). Ces chiffres ne reflètent pas l’impact de la pandémie de COVID-19, qui a augmenté les facteurs de risque des violences faites aux femmes.
Floyd Miles
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