Cette levée de fonds a pu être menée avec succès grâce au rehaussement de la capacité d'emprunt du Gabon par la holding Yunus à travers un mécanisme de financement structuré.

Le financement ainsi obtenu servira à une série de projets de développement dans le pays, ce qui permettre d'améliorer les conditions de vie des populations. D'ailleurs, dans le cadre de l'accord de financement signé, le 15 juillet 2024 à Libreville, entre le gouvernement gabonais et la holding camerounaise, la fondation Yunus en partenariat avec le groupe allemand, va réaliser l'EPC (Projet Clé en main) d'un concept de développement médicale et clinique (Complexe hospitalier et de bien être femme et enfant, le COHIFE), incluant la maintenance préventive planifiée, les réactifs, les consommables et la formation du personnel technique.

Il est à noter que ce montant colossal (3 200 milliards de FCFA) correspond à 78,8% du budget de l’Etat gabonais pour l’exercice 2024 qui est établi à 4 162 milliards de FCFA. Cette enveloppe démesurément grande est supérieure de 2 808 milliards à la somme totale des fonds levés par les start-up africaines au 1er semestre de l’année en cours. En effet, les levées de fonds des start-up africaines se sont établies à 780 millions de dollars (près de 472 milliards de FCFA) à fin juin 2024, d’après des données publiées le jeudi 4 juillet par Africa : The Big Deal, une base de données américaine répertoriant les financements captés par les jeunes pousses du continent. Toutefois, la holding qui n’a pas communiqué sur ses précédents investissements, revendique une présence importante dans le secteur médical. « La fondation Yunus investit continuellement dans les dernières technologies médicales, permettant des diagnostics précis, des traitements efficaces et des interventions moins invasives afin de garantir des soins de haute qualité et une expérience positive pour les patients », indique Jehu Ndoumi, CEO de la holding Yunus.