Dans le cadre d'un accord entre le gouvernement de la RDC et la société sino-congolaise, 500 millions de dollars seront décaissés pour des projets d'infrastructures tandis que 200 millions de dollars supplémentaires font encore l’objet de négociations.

Dans un communiqué rendu public vendredi 17 février, le gouvernement chinois, par l’entremise de son ambassadeur  a rejeté en bloc, le contenu du rapport publié par l’Inspection générale des finances congolaises en ces termes : « Nous avons appris avec stupéfaction la publication d’un rapport sur le contrat chinois par l’Inspection générale des finances de la République démocratique du Congo. Nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive ».

Pékin a également exhorté les entreprises chinoises impliquées dans le contrat minier à « travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable », tout en promettant de « défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises » et de « riposter résolument à toute violation » de ces droits.