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L'OAPI veut mobiliser 40 milliards de francs en s'appuyant sur Africa Guarantee Fund.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

« Les droits de propriété intellectuelle sont des priorités nationales car elles créent la richesse et génèrent de milliers d’emplois. L’étape de Douala doit être celle du développement par le biais de la propriété intellectuelle en Afrique » affirme Serge Poda.

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Le ministre burkinabé du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises et par ailleurs président de l'Oapi (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) a exprimé ce souhait lors de la réunion ordinaire tenue au Cameroun le 8 décembre 2022.

Pour l’exercice 2021, le Directeur général de l’Oapi, Denis Bohoussou a fait la présentation des rapports d’activités de  cette période écoulée et ce, lors des différentes réunions notamment celle  de la Commission des experts tenue du 1er au 7 décembre 2022, suivie de celle des Ministres de la zone Oapi, le 8 décembre 2022. Des travaux qui ont eu lieu dans la capitale économique camerounaise Douala. Pour obtenir ce financement, le Conseil, les Ministres et les Administrateurs ont opté pour une gestion externalisée à travers un financement indirect au niveau des structures professionnelles, au profit des bénéficiaires. Le partenaire opérationnel désigné est le Fonds Africain de Garantie (Agf), organisme de financement panafricain. Cette action est inscrite dans le Plan stratégique 2018-2022 de l'organisme. Le plan vise à créer un écosystème pour intégrer et favoriser l'innovation avec le soutien de partenaires financiers. Pour Denise bohoussou, « il s’agit de soutenir le développement technologique des États-membres principalement par la valorisation des brevets qu’elle délivre »; cela va dans la même lancée qu’Antonio Campano, directeur exécutif de l'Office européen des brevets (OEB), qui estime que « le génie humain et l’innovation doivent participer au développement des États. Mais ces derniers doivent finaliser leurs indices nationaux car les systèmes de brevet doivent être au service de l’innovation ».

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