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Instabilité sécuritaire : La Guinée, le Faso et le Mali lancent un appel à la CEDEAO.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée veulent rejoindre la CEDEAO et l'Union africaine (UA). Ces trois pays ont été suspendus par ces deux organisations après une série de prises de pouvoir militaires, mais les efforts de ces deux organisations et ceux des autres pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne justifient leur volonté de se faire intégrer de nouveau.

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 A l'issue d'une réunion à Ouagadougou en présence des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, le communiqué conjoint a marqué la volonté des trois pays d'unir leurs forces. A cet effet, les délégations des trois pays discuteront de questions d'une grande importance et d'intérêt commun, notamment la réussite du processus de transition vers un retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, la promotion de la bonne gouvernance, les défis sécuritaires, la mutualisation des ressources pour relever les défis économiques et humanitaires, renforcer les liens tripartites en redynamisant l'axe Bamako-Conakry-Ouagadougou et se concerter sur les questions sous-régionales, régionales et internationales.

Une synergie que les trois gouvernements militaires ne veulent pas réaliser seuls. Ils ont également déploré les sanctions imposées par la CEDEAO et l'UA. « De façon mécanique qui ne tiennent souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques » et ‘’souligné que ces décisions de suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires de la CEDEAO et de l’Union africaine et particulièrement celles traitant des défis majeurs auxquels ils sont les plus concernés tels l’insécurité, les questions humanitaires et de développement économique durable ».

Dans le cadre de la lutte contre l'insécurité dans la région sahélo-saharienne, les délégations burkinabé, guinéenne et malienne ont relevé la nécessité d'unir leurs efforts et ceux des pays sous-régionaux et régionaux pour lutter contre ce fléau.  « Mesurant l’ampleur du défi à l’échelle régionale et l’interconnexion des sources de déstabilisation, elles appellent à une mise en cohérence des actions au niveau régional sur la base des efforts bilatéraux déjà mis en œuvre ». D’après le communiqué, ces trois pays appellent par ailleurs « à un appui technique et financier concret et conséquent aux efforts de sécurisation et à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel », à priori programmé en 2025 en Guinée, et 2024 au Mali et au Burkina Faso.

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Ophelie Ada Zoa
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