Les villages de Massock Songloulou ont été coupés du reste de l'arrondissement en raison des dégâts causés par les pluies diluviennes survenues entre le 10 et le 17 septembre derniers. Le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a instruit le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, de débloquer les fonds en urgence pour réhabiliter les ponts.

Cette décision vise à rétablir la mobilité dans la zone, vitale pour l'économie locale, et à améliorer la qualité de vie des habitants. En effet, les ponts endommagés ont perturbé les activités économiques, notamment l'agriculture et le commerce, qui sont les principaux secteurs d'activité de la région.

Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a déjà apporté son soutien à la réhabilitation des ouvrages en donnant une contribution de 15 millions de francs CFA pour la réhabilitation du pont sur la rivière Ngwei dans le village Logpagal. Il a également annoncé que tous les ponts endommagés seront réhabilités d'ici la fin de l'année 2024 et que certains seront construits en matériaux définitifs en 2025 pour assurer une bonne communication entre Massock Songloulou et le reste du département. La décision d'apporter une assistance à cet arrondissement intervient deux jours après une mission d'évaluation des dégâts, conduite par le ministre de l'Administration territoriale à Massock Songloulou. Au terme de cette mission, Paul Atanga Nji avait promis de rapporter cette situation désastreuse au président Paul Biya.

Le coût des travaux de réhabilitation est estimé à 2,974 milliards de francs CFA, répartis en trois volets : réhabilitation des ouvrages (734,3 millions), voies d'accès (1,856 milliard) et réhabilitation des ouvrages au niveau des voies d'accès (382,9 millions).

Pour le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), qui contrôle la commune de Massock Songloulou, cette aide financière est sans aucun doute une bonne nouvelle. Le député Cabral Libii, également président du PCRN, avait évoqué un « marasme », tout en déplorant que les populations ayant été abandonnées à leur triste sort. La réhabilitation des ponts et des infrastructures routières permettra donc de relancer l'économie locale, de créer des emplois et d'améliorer les conditions de vie des habitants. C'est une étape importante pour le développement de la région.